Or, il ne fait aucun doute que celui qui profite de sa présence dans l’Europe unie est Orban et pas l’UE.
Non seulement il bénéficie de subventions dont une partie est détournée par son gouvernement et son parti mais il est un ennemi de l’intérieur soutenant la politique de Trump – dont les tarifs douaniers et les attaques contre l’Europe et les pays démocratiques – et est un allié de Poutine – défendant son invasion de l’Ukraine et militant, avec Trump, pour permettre au dictateur russe de revenir sur le devant de la scène internationale.
Et le voilà qui vient de recevoir Netanyahu en grande pompe dont on rappelle qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour internationale de justice de La Haye pour «crimes de guerre».
Du coup l’autocrate de Budapest a décidé que la Hongrie ne reconnaissait plus cette instance judiciaire ce qui en fait le seul membre de l’Union européenne dans ce cas.
On comprend bien que l’Union européenne et les autres Etats membres hésitent à jeter dehors un pays du seul fait de son leader.
Cependant, il est possible de prendre des mesures intermédiaires en privant la Hongrie de son droit de vote et des subventions à l’échelle de l’UE en attendant que le pays respecte à nouveau les principes et règles de la démocratie qui sont obligatoires à tous ses membres.
Et si, comme on peut le craindre, la Hongrie devenait une autocratie, voire pire, là, il ne faudrait pas hésiter une seconde à l’exclure d’un des derniers bastions de la liberté.
