Cette omniscience supposée s’accompagne d’une lassitude tout aussi rapide.
Ainsi, si les choses ne vont pas dans son sens, il se désintéresse de la question, laissant souvent la situation créée être encore plus chaotique qu’avant son intervention.
Toute sa vie fourmille d’exemples en ce sens, tout comme sa première présidence.
Et comme d’habitude, lorsqu’il aura échoué à une des missions qu’il s’est lui-même assignées, il affirmera que ce n’est pas de sa faute et incriminera tout et n’importe qui avec des possibles mesures de rétorsion qui prennent, dans son entourage, des sanctions comme le renvoi brutal des soi-disant responsables de son propre fiasco .
C’est ce qui est en train de se passer dans l’agression de Poutine contre l’Ukraine.
Alors que rien n’est réglé à l’opposé de ses déclarations hors-sol et délirantes de régler le conflit en un jour, Trump menace maintenant de passer à autre chose.
Et quand c’est le cas, il laisse en plan toutes les parties prenantes.
On peut donc penser que si les choses ne sont pas dans sons sens et qu’il estime n’être plus en capacité d’avoir le prix Nobel de la paix, il cessera immédiatement et totalement l’aide des Etats-Unis à l’Ukraine et qu’il sera moins amical avec Poutine.
C’est pourquoi les Européens doivent se préparer à cette éventualité avec sérieux pour que le trou d‘air provoqué par le lâchage de l’administration Trump ne crée par une catastrophe pour les Ukrainiens.
Des Européens qui ont déjà pris le relais face à l’aide défaillante étasunienne mais qui devront s’engager encore plus.
Reste que le retrait de Trump pourrait être une excellente nouvelle pour les Ukrainiens et les Européens mais une très mauvaise nouvelle pour le criminel Poutine et son régime avec une économie russe de plus en plus mal en point et un bilan humain effroyable.