Mais où sont les
leaders centristes américains en ce moment crucial pour leur pays et le monde
libre?
En tout cas, on ne les entend pas.
Ni Barack Obama, ni le couple Clinton, ni Joe Biden, ni Kamala Harris et
quelques autres figures importantes du Parti démocrate qui sont étrangement
absents des médias et des réseaux sociaux.
Etrangement parce qu’ils devraient s’exprimer et peser de tout leur poids face
à l’infâmie du début de la présidence Trump.On peut comprendre que le traumatisme de la défaite à la présidentielle les ait
traumatisés.On comprendrait moins qu’ils aient peur d’intervenir pour ne pas froisser les
électeurs de l’extrémiste populiste dont on rappelle au passage qu’ils ne
représentant même pas un tiers du corps électoral.
Car il s’agit ici de valeurs, de principes, de règles qu’il faut défendre au
moment où le monde libre vacille et peut s’écrouler à cause des Etats-Unis, de
leur propre pays.
Déserter le champ de bataille n’est pas acceptable de leur part d’autant que
certains portent des responsabilités dans cette défaite de novembre dernier.
Heureusement, le leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem
Jeffries, ainsi que celui du Sénat, Chuck Schumer, mènent le combat pour la
démocratie et les valeurs humanistes.
Mais tous les centristes américains doivent être sur le pont.
Ce n’est pas une option, c’est leur devoir.