Tout simplement parce que l’argent de celle-ci permet à son gouvernement de payer les factures et de soutenir l’économie de la Hongrie, celle-ci étant un des pays les plus bénéficiaires des aides de l’Union.
Mais pourquoi l’UE supporte-t-elle en son sein un ennemi intérieur, un profiteur, un adversaire de la démocratie républicaine, un admirateur de Donald Trump et de Vladimir Poutine qui n’arrête pas de s’en prendre aux institutions européennes et de bloquer le plus possible son fonctionnement?
D’autant que de plus en plus de voix européennes demandent qu’Orban soit, ad minima, mis au placard et, comme le demande aujourd’hui Valérie Hayer, la présidente du groupe centriste au Parlement européen, Renew Europe, qu’on lui retire son droit de vote.
Car la Hongrie d’Orban est de moins en moins une démocratie et de plus en plus une autocratie, ce qui est en violation directe des traités qui ont fondé l’Union européenne et des engagements pris par le pays lors de son adhésion.
Orban est définitivement un populiste extrémiste qui n’a rien à faire dans l’Europe.*
Et l’Europe n’a rien à attendre d’Orban et porterait nettement mieux sans lui.