En Hongrie, l’autocrate interdit la gay pride et empêche l’opposition de siéger au Parlement parce qu’elle combat cette décision.
Deux événements qui nous rappellent que les autocrates font seulement semblant de maintenir un régime démocratique et, dans les faits, que c’est de plus en plus une illusion.
On pourrait ajouter qu’aux États-Unis, l’autocrate Trump s’en prend aux juges qui déclarent illégales ses décisions et qu’il demande à la Cour suprême de les destituer pendant qu’il continue de saper l’Etat de droit et de détruire les services publics.
Sans oublier Meloni, l’autocrate italienne qui par touches plus subtiles s’emploie à affaiblir la démocratie.
Les autocrates ne se cachent pratiquement plus, fort de leurs certitudes et croyant dans leur puissance inarrêtable sauf que leurs peuples dénoncent, dans les sondages et pour certains dans la rue, leurs agissements ce qui pourrait, à terme, signifier du désordre et de la violence qui pourraient définitivement éliminer les restes du régime démocratique des pays qu’ils dirigent.
Bien sûr, les forces démocratiques des États-Unis sont sans doute mieux armées pour résister à l’autocrate Trump, de même que celles de l’Italie face aux menées de Meloni, que ne le sont celles de la Hongrie et de la Turquie, deux pays qui n’ont pas une grande pratique de la démocratie républicaine libérale.
Mais dans ces pays comme dans d’autres où sont au pouvoir des autocrates, la démocratie devient de plus en plus un simple paravent.