Pour y parvenir l’extrémiste populiste a sorti la grosse artillerie où se mélangent ses procédés habituels, les mensonges, les insultes, les menaces et l’élucubrationisme (complotisme), tout ce qui est bon pour diaboliser ceux qu’ils considèrent comme ses ennemis et les humilier pour qu’ils se retrouvent plus bas que terre.
Ainsi, Zelensky a été faussement accusé d’être un dictateur, de ne pas vouloir la paix, de ne plus être soutenu par son peuple, de ne pas avoir remercié les États-Unis pour leur aide, d’insulter Trump, de refuser de payer son dû à l’Amérique, d’avoir déclarer la guerre, etc.
Cette stratégie nauséabonde a fonctionné lors des primaires républicaines en 2016 avec Jeff Bush, Marco Rubio ou encore Ted Cruz, puis, une fois au pouvoir, contre tous ceux qui dans son camp tentaient de résister ou simplement de garder une once de dignité.
Et elle a produit les effets espérés en faisant taire toute contestation au sein du Parti républicain où la lâcheté est désormais un mode de fonctionnement courant.
A chaque fois qu’il a face à lui une personne qui ne fait pas ses quatre volontés, tel un narcissiste égocentrique au plus haut degré, sa haine n’a plus de limite.
Et c’est ce qui se passe avec le président ukrainien.
Ici, rien qui ressemble à de la géopolitique de haute volée, ni même à des valeurs quelconques, juste une volonté d’un minable règlement de compte envers une homme qui ne fait pas ses quatre volontés.
Un comportement qui est souvent encore plus dangereux que la défense d’une idéologie parce que chez ce genre de personnages, la rancune n’a aucune limite.