La semaine s’est
encore déroulée en partie sur ce qu’allait dire ou faire Donald Trump.
Bien sûr, la personne de Trump n’a aucun intérêt et ses limites intellectuelles
et morales n’intéresseraient pas grand-monde s’il n’était le président des
Etats-Unis.
Et en la matière, ce dernier a, comme souvent, dit n’importe quoi, ce qui ne serait pas nouveau ou trop grave, sauf que les actes ont suivi.
Ainsi en attaquant
encore le président Zelensky et en faisant des compliments au dictateur Poutine
avec des phrases du genre «il est plus facile de négocier avec les Russes
qu’avec les Ukrainiens», Trump a fortifié la position intransigeante du Kremlin
et affaibli une démocratie.
Pire, en décidant de ne plus fournir d’armes et de renseignements militaires à
l’Ukraine, il a permis à Poutine de recommencer sa campagne de terreur initiée
en 2022 à l’encontre des les civils ukrainiens qui ont été copieusement bombardés
avec de nombreux morts qui portent la coresponsabilité de l’extrémiste
populiste de la Maison blanche.
De même, dans sa guerre économique, Trump impose des tarifs douaniers à des
pays qu’il annule lendemain avant de les remettre le surlendemain et, in fine,
de les surseoir…
Même chose dans sa politique intérieure où il a été obligé de réembaucher
nombre de fonctionnaires qui avaient été virés parce que l’Etat fédéral ne
pouvait plus fonctionner à cause des agissements d’Elon Musk qu’il a, à la fois,
félicité et sanctionné dans sa tâche qu’il lui a confié de détruire les
services publics.
Tout cela est bien erratique…
Comme a expliqué le nouveau premier ministre canadien, le centriste Mark Carney qui succède à Justin Trudeau – qui a affirmé que le Canada ne pouvait plus faire confiance aux États-Unis et qu’il lutterait contre la politique de Trump – qu’il n’est pas psychiatre pour analyser l’étai mental de ce dernier…
Car, oui, cet état d’un homme âgé et instable, très souvent incohérent dans ses propos et dans ses actes, pose une véritable question et est une menace pour le monde.