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jeudi 13 mars 2025

Editorial. Juger Poutine aux actes non aux paroles


Hitler disait qu’il était le chancelier de la paix et qu’il ne ferait jamais la guerre à la France et à la Grande Bretagne.

Et beaucoup de gens, à l’époque, ont préféré croire ses paroles plutôt de de regarder ce qu’il faisait dans son pays puis en Autriche, en Tchécoslovaquie et en Pologne.

Aujourd’hui, à nouveau, face à un despote tout aussi criminel qui a envahi l’Ukraine après avoir annexé une partie de son territoire, d’avoir fait la guerre à la Géorgie et mené des actions de guerre contre les régimes démocratiques par le biais d’internet et des réseaux sociaux, notamment, d’avoir assassiné tous ses opposants parfois dans des pays étrangers, des gens disent «mais écoutez plutôt ce qu’il dit, il veut la paix»!

Comment peut-il y avoir des agents de propagande pour répandre qu’il vaudrait mieux se fier aux paroles du dictateur et criminel de guerre qu’à ses actes?!

Ou plutôt, comment croire que ces personnages sont du côté de la démocratie et de la paix, voire qu’ils n’ont pas de liens troubles avec Poutine?

Croire les paroles des totalitarismes a abouti à des millions et des millions de morts, à des génocides, à des massacres, à des guerres et à des peuples réduits à l’oppression et l’asservissement.

La seule manière d’apprécier les desseins de Poutine comme cela aurait dû être le cas de bien d’autres despotes, c’est de se fier à ses agissements.

Ceux qui, comme Trump, Orban, Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, préfèrent ses paroles ont déjà choisi son camp.