C’est pourquoi la Russie n’a pas encore répondu à cette proposition des États-Unis.
Et les menaces que Trump a adressé à Poutine si celui-ci n’accepte pas le deal qu’il a conclu avec Zelensky n’auront sans doute pas grand effet sur le boucher du Kremlin qui veut gagner cette guerre et souhaite une reddition totale de Zelensky.
Reste à savoir si les représailles brandies par Trump sont réelles ou ne sont qu’un jeu de dupes dont la victime sera l’Ukraine et l’Europe.
Car Poutine en veut plus.
Et Trump peut-il lui donner ?
Si l’on se fie à l’attitude du président américain face au dictateur russe depuis 2016, il est à craindre qu’il lui cède.
Cependant, s’il le fait, il pourrait perdre beaucoup de crédit dans la population américaine sauf que l’Ukraine n’est sans doute pas la priorité de ceux qui ont voté pou lui le 5 novembre dernier.
Néanmoins, Trump a absolument besoin d’un succès alors que sa politique économique est un véritable fiasco avec une inflation élevée, des cours de bourse en chute libre et des mesures de rétorsion de tous les pays qu’il vient de frapper de droits de douane dont la quasi-totalité des économistes estime qu’ils vont provoquer une récession dont on voit déjà les prémisses.
Trump s’est sans doute coincé lui-même en demandant des concessions abusives à Zelensky tout en espérant que Poutine soit contraint d’accepter un cessez-le-feu.
Pour autant, rien ne dit qu’il demandera encore plus à Zelensky pour contenter son ami russe et s’offrir un succès auprès de ses partisans.
Car ce qui importe à l’extrémiste populiste de la Maison blanche, ce n’est évidemment pas le bien de l’Ukraine, ni du monde libre, ni même des États-Unis mais le contentement de son narcissisme mégalomaniaque…