Les Actualités sur Mondiaglobalisation

vendredi 14 février 2025

Point de vue. Munich: février 2024, la femme de Navalny apprend sa mort; février 2025, des sbires de Poutine pourraient négocier avec ceux de Trump!


Dans son dernier livre, «Someting lost, something gained» Hillary Clinton se rappelle très bien de ce 16 février 2024 quand, lors de la conférence sur la sécurité qui se tenait à Munich, la femme d’Alexeï Navalny, Yulia, appris sa mort dans un camp de concentration de Poutine et la consternation et la rage ressenties par les participants.

En ce 14 février, toujours à Munich, s’ouvre l’édition 2025 de cette conférence et Trump prétend que des négociations avec des «envoyés» de Poutine pourraient avoir lieu alors même que régime de ce dernier est de plus en plus dictatorial et que son invasion de l’Ukraine continue de créer le chaos et la mort…

Le président ukrainien Zelenski a indiqué qu’il n’y aurait pas de pourparlers de paix entre son pays, les Etats-Unis et la Russie dans la ville allemande mais JD Vance le vice-président américain qui est présent à cette conférence, lui, n’a pas déclaré qu’il ne rencontrerait pas des émissaires de Poutine…

Quoi qu’il en soit, l’annonce de Trump de ces discussions, un an quasiment jour pour jour après le décès de Navalny suite aux mauvais traitements qu’il recevait quotidiennement et, peut-être même à son assassinat dans le camp où il était interné, est une nouvelle provocation inacceptable de l’extrémiste populiste qui occupe le bureau ovale de la Maison blanche pour le plus grand malheur de la démocratie et des valeurs humanistes.

Et que font les Européens pendant ce temps?

Ils se réunissent, font des déclarations mais ne prennent aucune vraie décision pour contrecarrer les plans des deux criminels, Trump et Poutine, de s’entendre sur le dos et sur celui des Ukrainiens.

Le danger est là et le temps presse.

Navalny nous le disait sans cesse.

Il a été supplicié mais ses cris d’alertes résonnent toujours et sont plus que jamais d’actualité.

Il est vraiment temps de se réveiller et de faire face.

Comme Alexeï Navalny.