Le Focus. Ukraine contre Groenland?

Contenter Poutine en lui offrant la victoire en Ukraine contre son appui ou, en tout cas, sa neutralité dans son entreprise d’annexion du Groenland (et la mainmise sur les terres rares ukrainiennes) est peut-être la transaction que Trump a mis ou va mettre sur la table lors des négociations entre les deux présidents et néanmoins criminels (l’un condamné par un tribunal de son pays, l’autre inculpé par la Cour internationale de justice).

Car Trump est un boutiquier qui cherche sans arrêt des transactions où le donnant-donnant est une de leurs caractéristiques.

Tel deux chefs mafieux, les deux hommes vont donc négocier leurs territoires, là où ils vont pouvoir régner et faire régner la terreur ainsi que se remplir les poches.

Et il y a beaucoup de choses pour faire un «deal» d’ampleur outre l’échange Ukraine contre Groenland: la zone d’Amérique du Nord (avec le Canada et le Mexique) pour Trump contre l’Europe (et plus particulièrement l’Europe de l’Est) pour Poutine, la bande de Gaza pour Trump contre la Géorgie pour Poutine, etc.

Mais il ne s’agit peut-être même pas d’un deal mais seulement du chantage que Poutine exercerait sur Trump par rapport aux relations que ce dernier a avec la mafia russe voire par rapport à des affaires de mœurs et qui obligerait l’Américain vis-à-vis du Russe.

In fine, peu importe, parce que les conséquences seront les mêmes.

Car, ici, pas de doute, les dindons de la farce sont les Européens.

Mais les peuples russes et américains ne seront sans doute pas des gagnants.

Seuls les deux comparses et leurs séides seront les vrais vainqueurs et le perdant sera, à coup sûr, l’Humanité.