Pour ceux qui penseraient que Marine Le Pen avait mis de l'eau dans son vin et que son parti, le RN, est devenu fréquentable, celle-ci s'est félicitée avec ses amis de l’internationale réactionnaire que Trump, Orban, Meloni et Millei, tous leaders extrémistes et populistes, soient au pouvoir en affirmant que cela démontrait qu’«un vent d’espoir souffle sur toutes les nations d’Europe!»...
C'est ce qu’elle a déclaré lors d’une réunion avec les autres leaders du groupe parlementaire Patriotes pour l'Europe au Parlement européen placée sous le mot d'ordre «Make Europe Great Again» bien évidemment inspiré du «Make America Great Again» de Trump.
Une réunion qui confirme bien la mise en place de cette internationale réactionnaire qu’évoquait récemment Emmanuel Macron et qui fait pendant dans les pays démocratiques à l’internationale totalitaire dirigés par la Chine et la Russie, toutes deux ayant déjà moult similitudes et relations.
Cette réunion a été organisée par le parti espagnol franquiste Vox et à laquelle ont participé, outre les leaders d’extrême-droite de la France (Le Pen) et d’Espagne (Abascal), ceux de Hongrie (Orban), d’Italie (Salvini), des Pays-Bas (Wilders) et de Tchécoslovaquie (Babis).
Selon Le Pen:
«L’élection de Donald Trump ne peut s’analyser uniquement comme une simple
alternance dans un pays démocratique, ni même seulement comme le sursaut
patriotique d’une Nation qui congédierait à juste titre les forces du déclin.
Nous sommes en face d’un véritable basculement mondial.»
Et de poursuivre:
«Le résultat des élections américaines doit sonner le réveil du Vieux Continent
qui est entré en léthargie et accompagner ce grand mouvement de régénération
qui s’annonce. Il ne faut pas l’interpréter comme un appel à un alignement,
mais comme une invitation à suivre ce mouvement».
Car, pour la cheffe du RN, «Donald Trump n’est pas une simple alternance».
Et de préciser:
«Nous sommes en face d’un véritable bousculèrent mondiale. L’ouragan Trump déferle sur les États-Unis et tout le monde comprends que quelque chose a changé, l’Europe ne comprend pas.»
Les choses sont donc claires et au vu des dommages à la démocratie que Trump est en train de causer aux Etats-Unis, s’inspirant en autres, de la politique suivie par Orban en Hongrie, le front démocratique et républicain n’est pas une option…