Il faut dire que la Grande Bretagne n'était guère un membre fiable de l'UE et qu'elle certainement fait perdre des années à la construction européenne tout en montrant aux gouvernements populistes et extrémistes comment se jouer des règles de l'Union tout en bénéficiant de ses bienfaits et surtout de ses subsides comme ce fut le cas de la Pologne de Kaczynski et l'est toujours de la Hongrie d'Orban et de la Slovaquie de Fico.
On peut dire sans exagérer que l’Europe manque au Royaume-Uni mais que le Royaume-Uni manque peu à l’Europe.
Pourtant, celle-ci est prête à entamer des négociations pour mieux s’associer avec celui-ci.
Mais pourquoi négocier avec un pays néfaste pour l'Union?
La situation mondiale demande qu'une union des démocraties européennes se renforce, c'est une réalité.
Et le Royaume Uni en est une des principales.
Ainsi, tout rapprochement serait bénéfique mais ne semble pourtant pas nécessaire au vu de la proximité des positions en matière de relations internationales.
En revanche, lui faire bénéficier des bienfaits notamment commerciaux de l'UE alors qu'elle a décidé souverainement de s'en aller serait un bien mauvais signe pour les gouvernements extrémistes et populistes qui comprendraient certainement qu’il n’y a jamais grand-chose à perdre à s’opposer à Bruxelles.
Toujours est-il que des négociations pourraient donc bientôt débuter pour inclure les Britanniques dans le grand marché européen qui regroupe, outre les pays de l'UE, un certain nombre d'autres comme la Norvège ou la Suisse.