Lors de la première semaine de sa nouvelle présidence, Trump a été, comme prévu, égal à lui-même, un extrémiste populiste d’autant plus dangereux dorénavant qu’il se croit investi d’une mission et se considère tout puissant estimant, de manière mensongère, qu’il a obtenu un mandat de l’énorme majorité des électeurs (rappelons qu’il ne dépasse pas la barre des 50% de voix et que l’écart avec Kamala Harris est l’un des plus serrés de toutes les présidentielles américaines).
La plupart des propos qu’il a tenus sont scandaleux voire infâmes et toutes les décisions qu’il a prises tournent le dos au projet démocratique étasunien et fragilise les Américains notamment les plus modestes.
Il s’est évidemment empressé de commencer à détruire systématiquement le bilan du centriste Joe Biden.
Au niveau international, il a déjà décidé de quitter l’accord sur le climat de Paris (comme il l’avait fait en 2016 et malgré une situation environnementale qui a empiré), il se prépare à rencontrer Poutine et à tourner le dos à l’Ukraine, il soutient sans aucune restriction son ami Netanyahu qui est son pendant israélien et il s’apprête à fragiliser l’OTAN tout en menaçant ses alliés de tout un tas de sanctions et de rétorsions.
Un programme qui est bien celui d’un autocrate qui tourne le dos aux valeurs démocratiques.