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jeudi 24 avril 2025

Commentaire. Poutine a-t-il compris que Trump était un crétin narcissique?


Après avoir décrété une trêve qu’il n’a évidemment pas respecté, le criminel de guerre Poutine propose dorénavant à l’Ukraine de discuter directement avec son «régime» en place à Kiev.

Voilà une nouvelle entourloupe du dictateur du Kremlin qui est faite, non pas en direction des Ukrainiens et peu envers ses compatriotes ou la communauté internationale, mais pour son «ami» Trump.

Et ceci pour trois raisons.

La première est qu’il ne veut surtout pas que l’autocrate américain se désintéresse du conflit parce qu’il est son principal allié et qu’il peut par des pressions très fortes, contraindre Volodymyr Zelensky et son gouvernement d’accepter une «paix» qui serait en réalité une défaite pour l’Ukraine.

Car la deuxième raison est qu’il connait le plan de «paix» de Trump qui n’est, ni plus, ni moins, une consécration de son agression.

Non seulement, il n’est pas déclaré comme l’agresseur mais quasiment toutes ses demandes sont acceptées à part une annexion pure et simple de l’Ukraine à la Russie en fait ou en droit.

Ainsi, la Crimée serait définitivement rattachée à la Russie selon ce plan et le cessez-le-feu se ferait sur la ligne de front actuelle et donc permettrait à Moscou de contrôler tout le territoire ukrainien envahi par son armée.

Sans oublier que Trump aurait promis à Poutine que l’Ukraine ne ferait jamais partie de l’OTAN.

La troisième raison est que cela permettrait de réinstaller la Russie dans cette «communauté internationale» haï pourtant par Poutine mais dont il a besoin de la reconnaissance pour pouvoir à nouveau bénéficier de ses avantages économiques, financiers et commerciaux alors que l’économie du pays est sinistrée et ne tient que par ses dépenses militaires et l’aide de la Chine ainsi que de tous les régimes de terreur installés dans le monde, de l’Iran au Venezuela en passant par le Bélarus.

Et le plus sûr moyen d’obtenir tout cela est de caresser dans le sens du poil un Trump dont Poutine considère sans l’ombre d’un doute qu’il est un sombre crétin narcissique, prêt à tout pour se glorifier d’une «paix» et flatter son égo en espérant avoir les lauriers qui l’accompagne come le prix Nobel de la paix.

Sans oublier, évidemment, que Trump – au-delà d’un possible chantage de Poutine à son encontre – admire le régime mit en place en Russie et qu’il voudrait instaurer aux Etats-Unis.

Il faut se rendre compte dans quelle situation alarmante est le monde actuellement quant un dictateur aux mains rougies par le sang d’innocents est capable d’obtenir gain de cause en misant sur l’imbécilité du président mégalomaniaque de la premiére puissance mondiale jusque là garante de la démocratie.

 

 


mercredi 23 avril 2025

Le Focus. Etats-Unis - Quand l’incompétence de l’administration Trump menace la sécurité même du pays


Donald Trump a constitué son équipe gouvernementale non pas avec des critères de compétence mais avec ceux, d’une part, de soumission –voire d’admiration sans borne – à sa personne et ,d’autre part, d’extrémisme anti-establishment.

Ainsi, des personnages loufoques, controversés voire dangereux occupent des postes où ils n’ont aucune qualification pour les exercer avec comme mission première de provoquer le chaos dans les administrations qui dépendent d’eux voire de les supprimer.

C’est le cas des ministres de la Santé ou de l’Education, l’un étant un complotiste qui ne possède aucune qualification médicale et délivre des messages dangereux pour la santé de la population, l’autre dont le fonction précédente était de diriger la ligue de catch professionnel!

Reste qu’il a y a des secteurs que Trump n’entend pas démanteler ou détraquer comme par exemple celui des Affaires étrangères ou de la Défense.

Pourtant il y a nommé des gens qui répondent avant tout aux critères de soumission à sa personne avant d’avoir des quelconques qualités objectives pour les diriger.

Ainsi en est-il de secrétaire d’Etat à la Défense, Peter Hegseth, un extrémiste connu pour son alcoolisme et des démêlés conjugaux, dont les agissements au Pentagone provoquent un chaos dangereux pour la sécurité du pays.

Plus, ce personnage excessivement controversé même dans les rangs du Parti républicain, dévoilent à qui veut des informations classées top secrètes concernant des opérations qui engagent des troupes étasuniennes sur le terrain.

C’est le cas avec des opérations contre les Houthis au Yémen dont on apprend, après que des conversations à leur sujet ont eu lieu sur le web sans la moindre précaution, ont été également partagée par Hegseth avec des gens qui n’auraient jamais du y avoir accès.

Le renvoi de ce dernier est réclamé par nombre de responsables dont beaucoup de républicains notamment des conseillers de Trump à la Maison blanche.

Mais l’extrémiste populiste qui occupe le bureau ovale résiste encore à mettre fin aux fonctions de son ami Hegseth qui, selon sa porte-parole fait un «travail extraordinaire», un ami le traitait si bien dans son émission sur Fox news…

Même au risque d’affaiblir la défense du pays.

 


 


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Le Focus. Canada - Elections législatives: la résistance à Trump au cœur du programme du Parti libéral au pouvoir


Dimanche prochain 28 avril, les Canadiens se rendront aux urnes pour des élections législatives.

Le Parti libéral situé au centre/centre-gauche conduit par le nouveau Premier ministre, Mark Carey, qui a remplacé Justin Trudeau il y a quelque semaines parce que ce dernier était devenu trop impopulaire, a des chances de demeurer au pouvoir face au Parti conservateur.

Il a dévoilé son programme qu’il mettra en place en cas de victoire.

Un programme qui est avant tout marqué par la résistance face aux velléités de Trump que ce soit en matière commerciale qu’en matière économique ou de sécurité, surtout vis-à-vis de la volonté d’annexer le Canada.

Ainsi, les choses sont posées dès l’introduction du programme:
«Le Canada est le meilleur pays au monde. Notre souveraineté est menacée. La guerre commerciale injustifiée des États-Unis est une tentative visant à nous affaiblir. Nous ne nous laisserons pas faire. Il est temps de bâtir un avenir qui rend le Canada fort. Nous pouvons nous donner bien plus que ce que n’importe quel gouvernement étranger, y compris les États-Unis, pourrait nous enlever. Bâtir une économie canadienne unie pourrait faire croître notre économie jusqu’à 200 milliards de dollars, ce qui prouve que nous sommes plus forts quand nous sommes unis.»

Et lorsqu’il parle d’économie, d’expliquer:
«La guerre commerciale injustifiée et irresponsable des États-Unis menace nos emplois, nos entreprises et notre façon d’être au Canada. Les États-Unis essaient de nous affaiblir pour nous dominer. Nous avons un plan pour bâtir l’économie la plus forte du G7 et faire face à cette menace.»

Et plus loin de poursuivre:
«Alors que l’économie mondiale et le système commercial sont fondamentalement remodelés par les tarifs irresponsables imposés par les États-Unis, le Canada doit utiliser tous les outils à sa disposition pour concrétiser des projets d’intérêt national.»

Cette résistance aux menaces de Trump va jusqu’au service public de l’information:
«En cette période de crise, protéger le Canada signifie protéger notre culture, notre journalisme et nos perspectives. Les États-Unis ont menacé notre souveraineté et ont publié des déclarations incendiaires sur notre économie; nous devons être en mesure de raconter une histoire qui réplique à ces attaques.»

Il faut se rendre compte de l’importance de la révolution culturelle qui est en cours ici.

Jusqu’à présent, les Etats-Unis étaient les alliés les plus proches du Canada et le présent ainsi que l’avenir des deux pays s’écrivaient en commun dans une relation de confiance.

Tel n’est plus le cas.

Lors de sa campagne, Mark Carey a ainsi multiplié les déclarations du genre:
- « Se battre contre les tarifs du président Trump. Protéger les travailleurs. Bâtir une économie forte. C’est ça mon plan.»
- « Le plus grand risque pour notre économie, c'est le président Trump.»
- « Je vais tenir tête au président Trump. (…) Je suis prêt à me battre, à protéger et à bâtir un Canada fort face aux menaces du président Trump.»
- «Nous pouvons nous donner plus que ce que le président Trump ne pourra jamais nous prendre. Pour cela, nous avons besoin d’un plan pour unir, sécuriser, protéger et bâtir un Canada fort.»

Et il bénéficie du soutien des Canadiens dans sa volonté d’empêcher toute tentative malveillante des Américains.

Personne, il y a six mois n’imaginait que les Etats-Unis seraient considérés quasiment comme des adversaires du Canada et Trump comme leur ennemi numéro un…