Le Parti républicain a ainsi remporté non seulement la présidence avec l’élection de Donald Trump (49,9% des voix contre 48,4% à Kamala Harris) mais également la Chambre des représentants (avec 220 élus contre 215 au Parti démocrate, ce dernier gagnant un siège) et le Sénat (avec 53 élus contre 47 au Parti démocrate, ce dernier perdant quatre sièges).
C’est donc une victoire complète – même si les écarts ne sont pas importants – qui va permettre au parti de droite dominée par son aile radicale et extrémiste de pouvoir gouverner à sa volonté pendant deux ans sans entrave particulière d’autant que la Cour suprême est à sa botte et qu’il possède le plus grand nombre de gouverneurs et contrôle une majorité de Congrès des Etats.
Cette hégémonie du Parti républicain en regard du programme de Trump, de sa volonté d’agir comme un autocrate et sa volonté de démanteler l’Etat fédéral et la plupart des services publics (dont certains qu’il veut supprimer) est évidemment un danger pour la démocratie américaine.
Il faudra également scruter l’évolution du Parti démocrate après cette défaite, notamment de voir s’il va garder une ligne centriste majoritaire ou s’il va se déporter sur sa gauche.
Un Parti démocrate qui va devoir faire éclore de nouveaux leaders en vue de 2028 où Kamala Harris devra trouver sa place.