Démanteler l’Etat et les services publics est donc la principale tâche de l’extrémiste populiste élu une seconde fois et cette fois-ci grâce au vote populaire des électeurs étasuniens.
Mais cette haine viscérale de l’action étatique surtout dans sa mission sociale et sociétale ne va-t-elle pas à l’encontre d’une présidence impériale voire autocratique, voire plus que veut mettre en place Trump?
N’a-t-il pas nommé à la tête de la police fédérale, le FBI, un ennemi de l’institution qui veut sa disparition?
Ce qui semble un paradoxe n’en est pourtant pas un.
En réalité, le ex-futur hôte du bureau ovale veut avant tout mettre la main sur les ministères et administrations régaliens (armée, justice, police) pour les purger de ses opposants, c’est-à-dire de ses éléments qui défendent la démocratie républicaine, pour nommer ses affidés et en faire des armes contre ses ennemis de l’intérieur comme ils les appellent et jouer dans la cour des autocrates et autres dictateurs de la planète, ses véritables amis avec les milliardaires.
Quant aux autres ministères, comme ceux de l’Education et de la Santé, il espère les faire disparaître dans une vision néolibérale qui est dominée par deux dogmes capitalistiques radicaux (et qui ont montré leur inanité), le laisser-faire total et la «main invisible» du marché qui ont toujours profité aux plus riches et ont toujours conduit à plus de pauvreté et d’inégalités sociales.
N’oublions pas qu’il a nommé pour «réformer» l’Etat, un libertarien de la pire espèce, Elon Musk.
Car la seule loi que Trump respecte est celle du plus fort.
Ceux qui croient qu’il mettra de l’eau dans son vin (comme ils l’ont cru béatement lors de sa première présidence qui s’est terminée avec une tentative de coup d’Etat!) sont ses idiots utiles.
Malheureusement ils sont nombreux.