Alors qu’une énième controverse allumée par les fanatiques de Trump sur des propos évidemment détournés de Joe Biden qui les a nommés, eux et non pas les électeurs républicains, de détritus après le meeting du Madison Square Garden où ils avaient lancé insultes et mensonges à la tribune avec notamment l’un d’entre eux qui avait qualifié l’île de Porto Rico, de décharge à ciel ouvert remplie de «détritus», il est bon de dire qui est ce personnage malfaisant et de sa manière de se comporter.
Depuis toujours, Trump prend les gens pour des cons en les escroquant, en leur mentant, en tentant de les manipuler, en se faisant passer pour ce qu’il n’est pas et en essayant de les tromper sur ce qu’il est.
Et dans ces gens qu’il prend pour des cons, il y a une partie de ses électeurs qui, dans leur détresse, croient en ses promesses dont il n’en tient aucune.
A l’inverse, Trump prend les cons pour des gens, en flattant la pire engeance, les extrémistes, les suprémacistes blancs, les racistes, les haineux, les envieux, les violents et les imbéciles irrécupérables, une liste non-limitative...
Certains d’entre eux qui font partie de son équipe et de ceux avec qui il a gouverné et se propose de recommencer s’il est élu le 5 novembre.
Oui, ces cons sont bien des «déplorables» comme les avaient qualifiés la centriste Hillary Clinton en 2016 et des «détritus» comme vient de le dire le centriste Joe Biden qui ne cessent d’éructer des propos orduriers comme l’a rappelé un porte-parole de la Maison Blanche.
Que ce soit Tucker Carlson, Lara Trump, Steve Bannon, Elon Musk, Roseanne Barr, Kid Rock, Hulk Hogan, les leaders de l’insurrection du 6 janvier 2012, les manifestants suprémacistes de Charlottesville en août 2017 et tous les élus radicaux populistes, pour ne citer qu’une partie de ces fanatiques trumpistes, ils répondent tous à ces définitions.
Quant aux médias qui se délectent de cette fausse controverse et de cette manipulation des propos de Biden à quelques jours du scrutin, ils continuent à jouer les idiots utiles pour un personnage qui abolira peut-être leur liberté.
Consternant.
Mais en agissant ainsi, Trump ne fait qu’appliquer la stratégie de tous les leaders extrémistes et populistes de Hitler à Poutine, de Mussolini à Mao, de Staline à Franco – pour ne parler que de ceux qui ont réussi à prendre le pouvoir et à mettre en place leurs régimes totalitaires – qui n’ont cessé de se moquer des peuples sous leur tutelle et de caresser dans le sens du poil toutes les pires canailles qui les soutenaient.
Des gens que Trump admire…
Nous devons, nous les défenseurs de la démocratie républicaine libérale, dire les choses, c’est notre devoir, et ne plus se cacher derrière des périphrases.
C’est notre liberté et notre dignité qui sont en jeu dans ces temps où celle-ci est attaquée et risque de s’effondrer sous les coups de boutoir de ses ennemis qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur.
Et les qualifier de déplorables, de détritus ou de cons est encore bien gentil.