Indignité et indécence sont d’ailleurs deux caractéristiques des populismes qui sont d’autant plus prégnantes que ceux-ci sont extrémistes.
On le voit également dans d’autres démocraties comme la Hongrie actuellement ou le Royaume Uni du temps de Boris Johnson.
Et évidemment dans les deux partis français le RN et LFI.
Concernant ce dernier sa volonté d’abroger le délit d’apologie du terrorisme n’est qu’un nouvel exemple de son mode de fonctionnement et de sa stratégie politique.
Être constamment, non pas insoumis mais malséants vis-à-vis de la démocratie républicaine souvent pour des visées uniquement politiciennes et électoralistes est pensé et conceptualisé ce qui rend encore plus scélérat ce genre d’annonces.
C’est de la même manière que fonctionne le RN avec ses appels incessants à la démission de personnalités élues démocratiquement – un de ses leaders vient à nouveau d’évoquer celle d’Emmanuel Macron – et son chantage constant de faire tomber le gouvernement de Michel Barnier afin, non pas de gouverner mais pour créer le chaos dans le fonctionnement de la démocratie républicaine et en tirer in fine un avantage politicien et électoraliste.
Et pourquoi se gêner puisque ça marche!
L’exemple de Trump n’est pas fait pour dissuader tous ses clones qu’ils s’appellent Viktor Orban, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Robert Fico ou Calin Georgescu, le candidat populiste extrémiste arrivé à la surprise des observateurs en tête du premier tour de l’élection présidentielle roumaine.
Que ces personnages existent est une chose, qu’autant d’électeurs de prononcent en leur faveur est bien plus inquiétant, non seulement pour l’avenir de la démocratie républicaine mais pour celui de l’Humanité.