Ce comportement irresponsable a donc, de nouveau, été de mise en Azerbaïdjan, pays au régime climato-sceptique et, surtout, pétrolier.
Mais pour être honnête, voilà un comportement récurrent de la race humaine depuis son apparition, faire en sorte de repousser le plus possible des solutions obligatoires quand elles sont douloureuses ou quand elles nécessitent une prise de conscience que l’Humanité n’a jamais montré de toute son histoire.
Si nous acceptions la responsabilité de nos actes et que nous fassions en sorte d’empêcher nos mauvais choix ou de les réparer le plus vite possible, ça se saurait!
Attendre la catastrophe ou le point de non retour est toujours l’option choisie comme le montre les déclenchements des guerres, la lutte contre les virus ou la protection contre les catastrophes naturelles.
Ici, comme pour les guerres, ce sont les humains qui sont les fauteurs de la survenance du changement climatique, ce qui rend la situation encore plus scandaleuse parce que l’on sait ce qu’il faut faire pour le combattre et gagner la bataille.
Mais, à l’ère des thèses élucubrationistes (complotistes) et des fake news, une grande partie de la population mondiale se réfugie, soit dans le déni, soit dans le relativisme.
Et l’irresponsabilité de leurs gouvernants fait le reste…
Chacun pense, comme c’est toujours le cas, qu’il parviendra à passer à travers les gouttes et que c’est son voisin ou quelqu’un dans une contrée lointaine qui paiera les pots cassés.
En attendant, les problèmes empirent et c’est le cas pour le changement climatique.
Le quasi-échec de la COP29 n’est d’ailleurs qu’une petite péripétie alors que Donald Trump, climato-sceptique qui avait fait sortir les États-Unis de l’accord de Paris, revient au pouvoir avec les mêmes certitudes et les mêmes intentions de torpiller toute action nécessaire pour avancer dans la bonne direction.
Voilà qui permettra à la Chine et à d’autres pays qui soi-disant prennent des mesures fortes contre le changement climatique, mesures qui n’engagent que ceux qui y croient, de freiner encore plus le processus déjà bien lent.
Et, n’oublions pas, ce n’est pas la Terre qui trinquera in fine – elle s’en fout d’être peuplée ou désertique qu’il fasse 20 degré ou 150 à sa surface – mais, nous, l’Humanité et tous les êtres vivants que nous prenons en otage.