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mercredi 20 novembre 2024

Commentaire. 1.000 jours d’agression russe contre l’Ukraine


Ce 19 novembre on a atteint les mille jours depuis qu’un potentat en manque de gloire et de puissance a décidé d’envahir un pays et d’y semer le chaos, la ruine et la mort.

Il est toujours difficile de savoir comment l’Histoire parlera de Poutine, les exemples de tyrans et d’assassins devenus des héros nationaux voire mondiaux sont trop nombreux pour se risquer à un pronostic.

La résistance ukrainienne restera, elle, comme un emblème en ce début de troisième millénaire d’une volonté de vivre libre.

Mais, nous, qui vivons l’instant présente avec ces images de désolation et de cadavres, nous savons ce qui est en jeu.

D’abord la liberté pour le peuple ukrainien.

Et la résistance ukrainienne restera, elle, comme un emblème en ce début de troisième millénaire de cette volonté de vivre libre.

Mais ce qui est en jeu est aussi la liberté pour les peuples européens qui, face à une défaite de l’Ukraine, pourraient être à leur tout menacés par ce régime en place à Moscou qui rêve de dominer le vieux continent et prendre sa revanche sur sa déchéance et décrépitude dont il rend responsable les Occidentaux alors qu’il ne les doit qu’à lui-même et aux criminels qui depuis cent ans gouvernent le pays de Lénine à Poutine en passant par Staline.

En ce triste jour qui n’est qu’une étape dans cette agression sans fin, il est bon de rappeler qu’aucun vrai démocrate, et donc centriste, ne peut concevoir une victoire de la Russie poutinienne parce que celle donnerait des aile aux ennemis de la démocratie tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Et la récente victoire de Trump aux États-Unis demande que les Européens soient encore plus unis face à cette menace alors que le populiste extrémiste pourrait les laisser tomber en rase campagne.

Encore un mot sur les traitres au sein de l’UE, qui ont nom la Hongrie d’Orban et la Slovaquie de Fico qui viennent de critiquer l’autorisation donnée par États-Unis à Kiev d’utiliser des missiles de longue portée qu’ils lui ont livrés après que Poutine ait lancé une attaque massive contre l’Ukraine et alors même que des soldats nord-coréens se battent sur le sol européen pour aider ce dictateur.

Oui, le mot traître est, en l’occurrence, bien adapté.

Il y a aussi celui de «collaborateurs» que nous connaissons si bien en France.