Comprenons-nous bien que les forces qui veulent abattre ce régime de liberté fondée sur l’égalité de tous et prônant le respect de la dignité ses membres gagnent chaque jour du terrain?
Comprenons-nous l’urgence qu’il y a à se mobiliser pour que cette disparition ne soit pas inéluctable et pour que ses forces qui ont semé tant de misères, de désolations et de morts ne puissent pas à nouveau nous mener vers l’abîme?
Quand un parti d’extrême-droite arrive en tête des élections législatives françaises et que sa leader est en tête dans les sondages pour la présidentielle de 2027, quand un parti d’inspiration nazi gagne des élections régionales en Allemagne, quand un extrémiste populiste admirateur des despotes les plus répugnants de la planète peut gagner l’élection présidentielle américaine, quand les héritiers du fascisme dirige l’Italie et ainsi de suite, c’est maintenant, tout de suite, qu’il faut réagir s’il en est encore temps avant de devoir entrer en résistance demain.
Les peuples jouent à la roulette russe leur liberté dans une sorte d’irresponsabilité sidérante tandis que les politiques semblent incapables d’assumer leurs responsabilités.
On reste interdit devant la capacité des haineux et des populistes de séduire les électeurs alors même que l’Histoire – que pas grand monde connait – démontre l’inanité de leurs promesses, le mensonge de leurs serments à assurer le bien-être et à défendre les valeurs de l’Occident et, surtout, les crimes dont ils se sont rendus responsables.
Et pas seulement avec le nazisme, le fascisme, le communisme ou l’islamisme avec des personnages comme Hitler, Mussolini, Staline, Mao, Khomeiny, Pol Pot, Franco et quelques autres mais avec tous ces régimes qui gangrènent notre planète sur tous les continents et les hémisphères, aujourd’hui et maintenant avec des Poutine, des Xi et autres Assad dans des pays comme la Russie, la Chine, la Corée du Nord ou l’Iran.
La bascule n’est pas loin même si rien n’est encore définitivement écrit.
Mais sans le prompt et immédiat réveil des populations du «monde libre», la démocratie républicaine libérale sera, bientôt, un objet d’études historiques.
Peut-être estimez-vous que l’auteur de ces lignes sonne le tocsin à tort et est un paniquard alarmiste?
Lui aussi aimerait le penser.
Alexandre Vatimbella