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samedi 7 septembre 2024

Commentaire. Etats-Unis - présidentielle: En prétendant soutenir Harris, Poutine montre la réelle et forte proximité qu’il a avec Trump


Vladimir Poutine a-t-il vraiment cru qu’il pourrait convaincre des électeurs américains autres que les fanatiques de Trump de voter pour ce dernier en déclarant qu’il soutenait Kamala Harris?

Si tel est le cas, le despote du Kremlin démontre que ses facultés mentales sont autrement plus atteintes que ce que l’on pensait!

Toujours est-il que son faux soutien à la candidate démocrate centriste tout en prétendant contre toute les évidences que le républicain populiste extrémiste avait pris «autant de restrictions et de sanctions contre la Russie qu’aucun autre président ne l’avait jamais fait avant lui» lorsqu’il était à la Maison blanche montre de manière éclatante la réelle et forte proximité qu’il a avec Donald Trump.

En tentant de dédouaner son ami de ses relations troubles avec le régime russe qui ont été prouvées maintes fois, tout en se déclarant pro-Harris, il espère évidemment que nombre d’électeurs américains se détourneront de cette dernière pour s’en aller voter pour Trump.

Cette nouvelle ingérence se veut sans doute plus habile que toutes celles que le régime de Poutine a sans cesse faites depuis des années, en particulier lors des élections présidentielles américaines – contre Hillary Clinton ainsi que contre Joe Biden – mais elle pourrait se retourner contre son protégé républicain en démontrant, au contraire, la proche relation que les deux hommes entretiennent entre eux et du danger que cela représente pour les États-Unis.

Rappelons que toutes les déclarations de Donald Trump vis-à-vis de la Russie sont bienveillantes à l’inverse de celles de Kamala Harris qui sont fermes et sans concession.

C’est le cas pour l’invasion par Poutine de l’Ukraine avec un soutien sans réserve de la candidate démocrate pour les Ukrainiens alors que le populiste extrémiste veut y mettre fin et se targue de pouvoir régler ce conflit en moins d’une semaine sur le dos de ceux-ci.

En février, déjà, le dictateur russe avait exprimé sa préférence pour Biden contre Trump.

Il récidive donc et les autorités américaines l’ont prévenu qu’il devait cesser des constantes ingérences.