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dimanche 25 août 2024

Editorial. Quand les extrêmes empêchent les compromis et le consensus


En France, impossible pour l’instant de former un gouvernement, la «culture du compromis et du consensus» n’étant manifestement pas dans les us et coutumes du monde politique du pays.

Mais il serait faux de dire que la France représente une exception dans les démocraties.

S’il est vrai que le compromis et le consensus ont souvent été une pratique courante dans nombre de pays, ceux-ci sont de moins en moins mis en œuvre avec la montée des extrémismes qui obligent les partis de gauche et ceux de droite de prendre des positions plus radicales et intransigeantes qu’auparavant.

C’est le cas notamment aux États-Unis où la montée de la droite radicale depuis la présidence de Ronald Reagan, fait que, comme l’avait formalisé alors le leader républicain du Sénat, Mitch McConnell, lors de la première présidence de Barack Obama, le but était de bloquer le plus possible le fonctionnement des institutions et de faire de tout président démocrate un «one-term président», un président d’un seul mandat.

Cette politique du pire et de la confrontation constante a, évidemment, connu un boost avec Donald Trump pendant sa présidence mais encore plus depuis les quatre dernières années où Joe Biden a dirigé le pays.

Le summum a été atteint lorsqu’une loi bipartisane sur l’immigration voulue et adoubée par le Parti républicain a été, in fine, bloquée par la seule volonté de Trump qui y voyait un danger pour une possible réélection cette année.

Au Royaume-Uni l’aile extrémiste et populiste des Conservateurs a agi de même avec Boris Johnson.

Et en Italie tout comme en Espagne, des comportements similaires ont émergé.

Ainsi, les extrémismes sont en train, comme c’est leur intention, d’empêcher tout consensus qui est pourtant à la base de la démocratie républicaine libérale.

Et quand ils osent parler de compromis et de consensus, c’est de ceux qui épousent leurs positionnements…

En revanche, ce qui est nouveau c’est bien qu’ils aient désormais une emprise réelle et forte sur la gauche et la droite démocratiques qui font que celles-ci adoptent, peu ou prou, plus ou moins volontairement, la même position.

 

 

samedi 24 août 2024

Le Focus. Etats-Unis - Présidentielles: Kamala Harris à la convention démocrate: «Cette élection n'est pas seulement la plus importante de nos vies, c'est l'une des plus importants de la vie de notre nation»


Au dernier jour de la convention démocrate, Kamal Harris a prononcé un discours pour accepter sa nomination en tant que candidate du parti à la présidentielle du 5 novembre prochain.

Un discours inspiré et salué comme tel où elle s’est présentée au peuple américain et où elle a promis de se battre pour tous et en faveur des valeurs de la démocratie américaine.

Elle a estimé que cette élection était une des plus importantes des Etats-Unis devant le danger représenté par Donald Trump et les extrémistes du Parti républicain dont le projet est de mettre en place une autocratie et une limitation de la liberté et des opportunités dans tous les domaines pour les Américains et plus spécifiquement pour la classe moyenne, tout en favorisant les plus riches..

 

Voici le discours prononcé par Kamala Harris à la convention démocrate:
À mon mari, Doug, merci d'être un partenaire incroyable pour moi et père de Cole et Ella. Et joyeux anniversaire. Je t'aime tellement.
À Joe Biden-M. Président. Quand je pense au chemin que nous avons parcouru ensemble, je suis rempli de gratitude. Votre bilan est extraordinaire, comme le montrera l'histoire. Et votre personnage est inspirant. Doug et moi vous aimons et Jill. Et je vous en remercie tous les deux.
Et pour «coach» Tim Walz, vous allez être un vice-président incroyable.
Et aux délégués et à tous ceux qui ont fait confiance à notre campagne, votre soutien me rend humble.
Amérique, la voie qui m'a conduit ici ces dernières semaines, était sans aucun doute... inattendue. Mais je ne suis pas étrangère aux voyages peu probables.
Ma mère Shyamala Harris en avait un qui lui était propre. Elle me manque tous les jours. Surtout maintenant. Et je sais qu'elle regarde vers le bas ce soir. En souriant.
Ma mère avait 19 ans quand elle a traversé le monde seule, voyageant de l'Inde en Californie, avec un rêve inébranlable d'être la scientifique qui guérirait le cancer du sein.
Quand elle a terminé ses études, elle était censée rentrer chez elle pour un mariage arrangé traditionnel. Mais, le destin en a décidé autrement, elle a rencontré mon père, Donald Harris, un étudiant venu de Jamaïque. Ils sont tombés amoureux et se sont mariés, et cet acte d'autodétermination a fait ce que nous sommes ma sœur Maya et moi.
En grandissant, nous avons beaucoup bougé. Je me souviendrai toujours de ce grand camion Mayflower avec tous nos biens emballés, prêts à partir de l’Illinois au Wisconsin, partout où les emplois de nos parents nous ont emmenés. Mes premiers souvenirs de mes parents ensemble sont joyeux. Une maison remplie de rires et de musique. Aretha. Coltrane. Et Miles.
Au parc, ma mère nous disait de rester proches. Mais mon père voulait juste sourire, et disait : «Roule, Kamala», «Coure». «N'aie pas peur». «Ne laisse rien t’arrêter». Dès mes premières années, il m'a appris à être intrépide.
Mais l'harmonie entre mes parents n'a pas duré. Quand j'étais à l'école primaire, ils se sont séparés. Et c'est surtout ma mère qui nous a élevées.
Avant de pouvoir enfin se permettre d'acheter une maison, elle a loué un petit appartement dans l'East Bay [de San Francisco].
Dans la Bay, vous vivez soit dans les collines, soit dans les plaines. Nous vivions dans les appartements. Un beau quartier populaire avec des pompiers, des infirmières et des ouvriers du bâtiment, tous qui s'occupaient de leurs pelouses avec fierté.
Ma mère a travaillé de longues heures. Et, comme beaucoup de parents qui travaillent, elle a fait confiance à un cercle de voisins pour nous aider à nous élever. Mme. Shelton, qui a dirigé la garderie en dessous de chez nous et est devenue une deuxième mère. Oncle Sherman. Tante Mary. Oncle Freddy. Et tante Chris. Aucun d'entre eux n’était de la famille par le sang. Et tous étaient notre famille. Par amour. Famille qui nous a appris à faire du gumbo. Comment jouer aux échecs. Et parfois même nous laissant gagner. Famille qui nous aimait. Qui croyait en nous. Et nous a dit que nous pourrions être n'importe quoi. Faites n'importe quoi. Ils nous ont inculqué les valeurs qu'ils personnifiaient. La communauté. La foi. Et l'importance de traiter les autres comme vous voudriez être traité. Avec gentillesse, respect et compassion.
Ma mère était une femme brune brillante, de haut de taille avec un accent. Et, en tant qu'enfant aîné, j'ai vu comment le monde la traitait parfois. Mais elle n'a jamais perdu son sang-froid. Elle était dure, courageuse, une pionnière dans la lutte pour la santé des femmes. Et elle a appris à Maya et moi une leçon que Michelle [Obama] a mentionnée l'autre soir. Elle nous a appris à ne jamais nous plaindre d'injustice mais de faire quelque chose à ce sujet. Elle nous a aussi appris de ne jamais rien faire à moitié. C'est une citation.
J'ai grandi dans les idéaux du Mouvement des droits civiques. Mes parents s'étaient rencontrés lors d'un rassemblement pour les droits civiques. Et ils se sont assurés que nous apprenions des dirigeants des droits civiques, y compris les avocats comme Thurgood Marshall et Constance Baker Motley. Ceux qui se sont battus dans la salle d'audience pour concrétiser la promesse de l'Amérique. Donc, à un jeune âge, j'ai décidé que je voulais faire ce travail. Je voulais être avocate.
Et quand est venu le temps de choisir - le type de droit auquel je me spécialiserai - j'ai réfléchi à un moment charnière de ma vie. Quand j'étais au lycée, j'ai commencé à remarquer quelque chose à propos de ma meilleure amie Wanda. Elle était triste à l'école. Et il y avait des moments où elle ne voulait pas rentrer chez elle. Donc, un jour, j'ai demandé si tout allait bien. Et elle m'a confié qu'elle était abusée sexuellement par son beau-père. Et je lui ai immédiatement dit qu'elle devait venir vivre avec nous. Et elle l'a fait. C'est l'une des raisons pour lesquelles je suis devenue procureure pour protéger des gens comme Wanda. Parce que je crois que tout le monde a un droit à la sécurité, à la dignité et à la justice.
En tant que procureure, lorsque j'ai eu une affaire, je ne l'ai pas accusée au nom de la victime. Mais au nom de nous «Le peuple». Pour une raison simple. Dans notre système de justice, un préjudice causé à l'un d'entre nous est un préjudice causé à nous tous. Je l'expliquais souvent, pour consoler les survivants du crime. Pour leur rappeler: il ne faut pas que quelqu'un se battre seul. Nous sommes tous ensemble dans le même bateau.
Chaque jour dans la salle d'audience, je me suis fièrement présenté devant un juge et disais cinq mots : « Kamala Harris, pour le peuple ». Et pour être claire: toute ma carrière, je n'ai eu qu'un seul client. Le peuple. Et donc, au nom du peuple, au nom de chaque Américain. Quelle que soit la partie. Point final. Égalité des sexes. Ou de la langue que ta grand-mère parle.
Au nom de ma mère et de tous ceux qui ont déjà entrepris leur propre voyage improbable. Au nom des Américains comme les gens avec qui j'ai grandi. Les gens qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et qui font attention les uns aux autres. Au nom de tous ceux dont l'histoire ne pouvait être écrite que dans la plus grande nation de la planète.
J'accepte votre nomination à la présidence des États-Unis d'Amérique. Avec cette élection, notre nation a une occasion précieuse et unique de dépasser l’amertume, le cynisme et les batailles qui ont divisé le passé. Une chance de tracer une nouvelle voie pour l'avenir. Pas en tant que membres d'une partie ou d'une faction. Mais en tant qu'Américains.
Je sais qu'il y a des gens de différentes opinions politiques qui regardent ce soir. Et je veux que vous sachiez: je promets d'être une présidente pour tous les Américains. Vous pouvez toujours me faire confiance pour mettre le pays au-dessus du parti et de moi-même. A défendre les principes fondamentaux sacrés de l'Amérique, l'état de droit, des élections libres et équitables, un transfert pacifique du pouvoir.
Je serai une présidente qui nous unit autour de nos plus hautes aspirations. Une présidente qui dirige et écoute, qui est réaliste, pratique et a du bon sens. Et toujours qui se battra pour le peuple américain du tribunal à la Maison Blanche, c’est le travail de ma vie.
En tant que jeune procureure à Oakland, j'ai défendu dans les salles d'audience, des femmes et des enfants contre les prédateurs qui les avaient maltraités.
En tant que procureure général de Californie, j'ai contrôlé les grandes banques. J’ai mis en place 20 milliards de dollars pour les familles de la classe moyenne qui ont fait l'objet d'une saisie. Et j’ai contribué à l'adoption d'une loi sur les droits des propriétaires, l'une des premières du genre.
Je me suis battue pour les vétérans et les étudiants qui sont escroqués par les collèges. Pour les travailleurs qui étaient floués de leurs salaires qui leur étaient dus. Pour les personnes âgées victimes d'une maltraitance.
J'ai lutté contre les cartels qui font du trafic d'armes à feu, de drogues et d'êtres humains, qui menacent la sécurité de nos frontières et la sécurité de nos communautés.
Ces combats n'étaient pas faciles. Et les élections qui m'ont mis dans ces fonctions non plus. Nous avons été sous-estimés à chaque occasion. Mais nous n'avons jamais abandonné. Parce que l'avenir vaut toujours la peine d'être défendu.
Et c'est le combat dans lequel nous nous trouvons en ce moment. Une lutte pour l'avenir de l'Amérique.
Chers compatriotes américains, cette élection n'est pas seulement la plus importante de nos vies, c'est l'une des plus importants de la vie de notre nation.
À bien des égards, Donald Trump est un bouffon. Mais les conséquences de sa réélection seront extrêmement graves.
Considérez non seulement au chaos et aux calamités quand il était en fonction, mais aussi la gravité de ce qui s'est passé depuis qu'il a perdu les dernières élections. Donald Trump a essayé de supprimer votre droit de voter. Lorsqu'il a échoué, il a envoyé une foule armée au Capitole des États-Unis, où ils ont agressé les forces de l'ordre. Lorsque les politiciens de son propre parti l'ont supplié d’apaiser la foule et d'envoyer de l'aide, il a fait le contraire. Il a attisé l’incendie.
Et maintenant, pour un ensemble de crimes totalement différent, il a été reconnu coupable de fraude par un jury composé d'Américains de tous les jours. Et séparément, jugé responsable d’avoir commis des abus sexuels.
Et considérez ce qu'il a l'intention de faire si nous lui donnons à nouveau le pouvoir.
Considérons son intention explicite de libérer les extrémistes violents qui ont agressé ces agents de la force publique au Capitole.
Son intention explicite de mettre des journalistes en prison, des opposants politiques, quiconque qu’il considère comme son ennemi.
Son intention explicite de déployer notre armée active contre nos propres citoyens.
Considérez le pouvoir qu'il aura, surtout après que la Cour suprême des États-Unis a simplement décidé qu'il serait à l'abri de poursuites pénales.
Imaginez Donald Trump sans garde-fou. Comment utiliserait-il les immenses pouvoirs de la présidence des États-Unis? Il n’améliorerait pas votre vie. Il ne renforcerait pas notre sécurité nationale. Mais il servirait le seul client qu'il ait jamais eu: lui-même.
Et nous savons à quoi ressemblerait un deuxième mandat de Trump. Tout est exposé dans le « Projet 2025 ». Écrit par ses conseillers les plus proches. Et sa somme totale est de ramener notre pays dans le passé.
Mais Amérique, nous ne reviendrons pas en arrière. Nous ne reviendrons pas au moment  où Donald Trump a tenté de supprimer les retraites et Medicare. Nous ne reviendrons pas quand il a essayé de se débarrasser de la loi sur les soins abordables, lorsque les compagnies d'assurance peuvent refuser des personnes souffrant de conditions préexistantes.
Nous n’allons pas lui permettre de fermer le Département de l'éducation qui finance nos écoles publiques. Nous n'allons pas le laisser mettre fin à des programmes comme Head Start qui fournissent des soins préscolaires et des enfants.
Amérique, nous ne reviendrons pas en arrière. Nous traçons une nouvelle voie vers un avenir pour une classe moyenne forte et en pleine croissance. Parce que nous savons qu'une classe moyenne forte a toujours été critique pour le succès de l'Amérique. Et la construction de cette classe moyenne sera un objectif déterminant de ma présidence.
La classe moyenne est d'où je viens. Ma mère a tenu un budget strict. Nous vivions avec nos moyens. Pourtant, nous avions de peu. Et elle s'attendait à ce que nous fassions le meilleur parti des opportunités qui nous étaient offertes. Et d'être reconnaissant de les avoir. Parce que les opportunités ne sont pas accessibles à tout le monde.
C'est pourquoi nous créerons ce que j'appelle une économie d'opportunité. Une économie d'opportunité où tout le monde a une chance de rivaliser et une chance de réussir. Que vous viviez dans une zone rurale, une petite ville ou une grande ville.

En tant que présidente, je rassemblerai: les syndicats et les travailleurs, les patrons des petites entreprises et les entrepreneurs ainsi que les grandes entreprises américaines.
Créer des emplois, faire croître notre économie et réduire le coût des biens nécessaires quotidiennement, comme les soins de santé, comme le logement, comme l’alimentation.
Nous fournirons un accès aux capitaux aux propriétaires, entrepreneurs et fondateurs de petites entreprises. Nous mettrons fin à la pénurie de logements aux États-Unis. Et nous protégerons les retraites et Medicare.
Comparez cela à Donald Trump. Il ne se bat pas pour la classe moyenne. Au lieu de cela, il se bat pour lui-même et ses amis milliardaires. Il leur donnera une nouvelle série d'allégements fiscaux, qui ajouteront 5.000 milliards de dollars à la dette nationale. Pendant ce temps, il a l'intention d'adopter ce qui, en fait, est une taxe nationale sur les ventes – appelez-la, la taxe Trump - qui augmenterait les coûts des familles de la classe moyenne de près de 4.000 dollars par an.
Eh bien, au lieu d'une hausse des impôts de Trump, nous voterons une réduction d'impôt de la classe moyenne qui profitera à plus de 100 millions d'Américains.
Chers amis, je crois que l'Amérique ne peut pas vraiment être prospère si les Américains ne sont pas pleinement en mesure de prendre leurs propres décisions concernant leur propre vie. En particulier sur les questions de cœur et de famille.
Mais ce soir, trop de femmes en Amérique ne sont pas en mesure de prendre ces décisions. Soyons clairs sur la façon dont nous en sommes arrivés là.
Donald Trump a choisi des membres de la Cour suprême des États-Unis pour enlever la liberté de reproduction. Et maintenant il se vante à ce sujet. Ses mots: « Je l’ai fait, et je suis fier de l’avoir fait». Fin de la citation.
Au cours des deux dernières années, j'ai voyagé à travers notre pays. Et les femmes m'ont raconté leurs histoires. Les maris et les pères ont partagé les leurs. Histoires de femmes qui avortent dans un parking, qui contractent une septicémie, qui perdent la capacité d’avoir des enfants... Tout cela, parce que les médecins ont peur d'aller en prison pour s'occuper de leurs patientes. Des couples essayant juste de faire grandir leur famille ont du renoncer au milieu des traitements de FIV. Des enfants ayant survécu à une agression sexuelle, potentiellement forcés de porter la grossesse à terme de leur violeur.
C'est ce qui se passe dans notre pays. À cause de Donald Trump. Et comprenez, il n’en a pas fini. Dans le cadre de son programme, lui et ses alliés vont limiter l’accès au contrôle des naissances, interdire l’avortement médicamenteux et promulguer une interdiction nationale de l’avortement avec ou sans le Congrès. Et, voyez-vous, il prévoit de créer un coordonnateur national anti-avortement et de forcer les Etats à rendre compte des fausses couches et des avortements chez les femmes. Pour faire simple, ils sont dérangés. Et il faut se demander: pourquoi exactement ne font-ils pas confiance aux femmes? Eh bien nous faisons confiance aux femmes! Et quand le Congrès adoptera un projet de loi visant pour rétablir la liberté de reproduction, en tant que Présidente des États-Unis, je le signerai fièrement.
Dans cette élection, de nombreuses autres libertés fondamentales sont en jeu. La liberté de vivre à l'abri de la violence armée dans nos écoles, dans nos communautés et nos lieux de culte. La liberté d'aimer qui vous aimez ouvertement et avec fierté. La liberté de respirer de l'air pur, de boire de l'eau propre et de vivre à l'abri de la pollution qui alimente la crise climatique. Et la liberté qui libère tous les autres. La liberté de voter.
Avec cette élection, nous avons enfin l'occasion d'adopter la loi sur le droit de vote écrite par John Lewis et la loi sur la liberté de vote.
Et permettez-moi d'être claire. Après des décennies de répression, je connais l'importance de la sécurité, en particulier à notre frontière. L'année dernière, Joe et moi-même, nous avons réunis les démocrates et les républicains conservateurs pour écrire le plus fort projet de loi frontalier depuis des décennies.
La police des frontières l'a approuvée.
Mais Donald Trump a pensé qu'un accord frontalier nuirait à sa campagne. Il a donc ordonné à ses alliés au Congrès de tuer l'accord.
Eh bien, je refuse de faire de la politique avec notre sécurité. Voici mon engagement: en tant que présidente, je vais redéposer le projet de loi bipartisan pour la sécurité aux frontières qu'il a tué. Et je vais signer cette loi dès qu’elle sera votée.
Je sais que nous pouvons être à la hauteur de notre fier héritage en tant que nation d'immigrants et réformer notre système d'immigration brisé. Nous pouvons créer une voie méritée vers la citoyenneté et sécuriser notre frontière. L'Amérique, nous devons également rester inébranlables dans la promotion de notre sécurité et de nos valeurs à l'étranger.
En tant que Vice-présidente, j'ai fait face aux menaces à notre sécurité, négocié avec les dirigeants étrangers, renforcé nos alliances et engagé nos troupes courageuses à l'étranger.
En tant que commandant en chef, je veillerai à ce que l'Amérique ait toujours la force de combat la plus forte et la plus meurtrière du monde. Je remplirai notre obligation sacrée de prendre soin de nos troupes et de leurs familles.
Et j'honorerai toujours, et jamais je ne dénigrerai, leur service et leur sacrifice.
Je veillerai à ce que nous conduisions le monde en matière d'espace et d'intelligence artificielle. Que l'Amérique - et non la Chine - gagne la compétition pour le 21e siècle. Et que nous renforcions - et non que nous abdiquions - notre leadership mondial.
Trump, en revanche, a menacé d’abandonner l’OTAN. Il a encouragé Poutine à envahir nos alliés. La Russie pouvait – selon lui - «faire ce qu'elle veut».
Cinq jours avant que la Russie n’attaque l’Ukraine, j’ai rencontré le président Zelensky pour l’avertir du projet russe d’invasion. J'ai aidé à mobiliser une réponse mondiale de plus de 50 pays pour se défendre contre l’agression de Poutine. Et en tant que présidente, je serai avec l'Ukraine et nos alliés de l'OTAN.
En ce qui concerne la guerre à Gaza le président Biden et moi-même travaillons 24 heures sur 24. Parce qu'il est temps de conclure un accord sur les otages et le cessez-le-feu. Permettez-moi d’être claire: je défendrai toujours le droit d’Israël à se défendre et je veillerai toujours à ce qu’elle soit capable de se défendre. Parce que le peuple israélien ne doit plus jamais faire face à l'horreur que l'organisation terroriste Hamas a causée le 7 octobre. Y compris les violences sexuelles indicibles et le massacre de jeunes lors d'un festival de musique.
En même temps, ce qui s'est passé à Gaza au cours des 10 derniers mois est dévastateur. Tant de vies innocentes perdues. Des gens désespérés et affamés fuyant pour la sécurité, encore et encore. L'ampleur de la souffrance est déchirante.
Le Président Biden et moi-même travaillons à mettre fin à cette guerre de sorte qu'Israël soit en sécurité, que les otages soient libérés, que les souffrances endurées à Gaza finissent et que le peuple palestinien puisse réaliser son droit à la dignité à la sécurité, à la liberté et à l'autodétermination.
Et sachez ceci: je n'hésiterai jamais à prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre nos forces et nos intérêts contre les terroristes soutenus par l'Iran et les terroristes armés par l’Iran. Et je ne vais pas me donner en spectacle avec les tyrans et les dictateurs comme Kim-Jong-Un, qui sont aux côtés de Trump. Parce qu’ils savent qu’il est facile à manipuler avec flatterie et faveurs. Ils savent que Trump ne tiendra pas les autocrates responsables, parce qu’il veut être un autocrate.

En tant que présidente, je ne vais jamais vaciller pour défendre la sécurité et les idéaux de l’Amérique. Parce que, dans la lutte durable entre la démocratie et la tyrannie, je sais où je suis - et où les États-Unis d'Amérique ont leur place.

Chers compatriotes américains, j'aime notre pays de tout mon cœur. Partout où je vais, chez tous ceux que je rencontre, je vois une nation prête à aller de l'avant. Prête à franchir la prochaine étape de l'incroyable voyage qu'est l'Amérique. Je vois une Amérique où nous nous accrochons fermement à la croyance intrépide qui a construit notre nation. Qui a inspiré le monde entier. Qu'ici, dans ce pays, tout est possible. Rien n'est hors de portée. Une Amérique où nous prenons soin les uns des autres, où nous veillons les uns sur les autres et où nous reconnaissons que nous avons tellement plus en commun que ce qui nous sépare. Qu'aucun d'entre nous n'a besoin d'échouer pour que nous réussissions tous. Et que l'union fait la force.

Nos adversaires dans cette course dénigrent l'Amérique tous les jours. Ils disent que tout est terrible. Ma mère avait une autre leçon à enseigner. Ne laisse jamais personne te dire qui tu es. Montrez-leur qui vous êtes.
Amérique, montrons aux autres et au monde qui nous sommes. Et ce que nous représentons: la liberté, l'opportunité, la compassion, la dignité, l'équité et des possibilités infinies. Nous sommes les héritiers de la plus grande démocratie de l'histoire du monde. Au nom de nos enfants et petits-enfants, et de tous ceux qui se sont sacrifiés si chèrement pour notre liberté, nous devons être dignes de ce moment. C'est à notre tour de faire ce que les générations qui nous ont précédés ont fait. Guidés par l'optimisme et la foi, nous devons nous battre pour ce pays que nous aimons. Se battre pour les idéaux que nous chérissons. Et d'assumer l'énorme responsabilité qui accompagne le plus grand privilège de la planète. Le privilège et la fierté d'être Américain.
Alors, sortons d'ici pour nous battre pour cela. Sortons et votons pour cela. Et ensemble, écrivons le prochain grand chapitre de l'histoire la plus extraordinaire jamais racontée.
Je vous remercie. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique.

 

 

Le Focus. Etats-Unis - Présidentielles: Tim Walz à la convention démocrate: «Quand nous, démocrates, parlons de liberté, nous voulons dire la liberté d’améliorer la vie pour vous et les gens que vous aimez»


Le candidat démocrate à la vice-présidence, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a prononcé un discours lors de la convention démocrate qui l’a choisi.

Au cours de celui-ci, il s’est particulièrement adressé à la classe moyenne dont il est issu pour lui démontrer que seul le Parti démocrate se préoccupe de son présent et de son avenir.

Prenant exemple sur son propre itinéraire, il a expliqué que rien n’était impossible pour permettre à tous les Américains de mieux vivre et à chacun d’entre eux de réaliser leur propre projet de vie.

Il a également rappelé que la différence entre la liberté vue par les démocrates et celle des républicains, est que la première s’adresse à tous les Américains et pas aux plus riches et que celle-ci leur permet de vivre leur vie sans que l’Etat ne s’immisce dans leurs choix privés au moment où les extrémistes trumpistes du Parti républicain ont mis au point le «projet 2025» qui vise à réglementer des pans entiers de la vie privée des Américains, de l’interdiction de l’avortement même en cas de viol et de mise en danger de la femme enceinte, jusqu’aux restrictions en matière de droite de vote et à l’interdiction de certains ouvrages.

 

Voici le discours prononcé par Tim Walz à la convention démocrate:
Merci tout d'abord à la vice-présidente Harris. Merci de m'avoir fait confiance et de m'avoir invité à participer à cette campagne incroyable. Et merci au Président Joe Biden pour quatre années de leadership historique.
C'est l'honneur de ma vie d'accepter votre nomination pour la vice-présidence des États-Unis.
Nous sommes tous ici ce soir pour une raison magnifique et simple. Nous aimons ce pays. Merci donc à vous tous ici à Chicago et à tous ceux qui regardent chez eux ce soir.
Merci pour votre passion. Merci pour votre détermination et surtout, merci d'avoir apporté la joie à ce combat.
J'ai grandi à Butte, dans le Nebraska, une ville de 400 habitants. J'ai eu 24 enfants dans ma classe de lycée et aucun d'entre eux ne s'est rendu à Yale. Mais je vais vous dire, en grandissant dans une petite ville comme ça, vous apprendrez à prendre soin les uns des autres que dans cette famille en bas de la route, ils peuvent ne pas penser comme vous, ils peuvent ne pas prier comme vous, ils peuvent ne pas aimer comme vous, mais ils sont vos voisins et vous vous préoccupez pour eux et ils se préoccupent de vous.
Tout le monde a sa place et tout le monde a la responsabilité de contribuer à la communauté.
Pour moi, ce serait de servir dans la Garde nationale. Je l'ai rejointe deux jours après mon 17e anniversaire, et j'ai fièrement porté l'uniforme de notre nation pendant 24 ans. Mon père, un vétéran de l'armée de l'époque de la guerre de Corée, est mort d'un cancer du poumon. Quelques années plus tard, il a laissé derrière lui une montagne de dettes médicales. Dieu merci pour les prestations de la pension de retraite versée au conjoint.
Et Dieu merci pour la loi sur les anciens militaires qui a permis à mon père et à moi d'aller à l'université comme à des millions d'autres Américains et, finalement comme le reste de ma famille, je suis tombé amoureux de l'enseignement.
Trois d'entre nous sur quatre ont épousé des enseignants. J'ai fini par enseigner les études sociales et à être l'entraîneur de l’équipe de football au lycée de Mankato West. Allez Scarlets! Nous avons mis en place une défense 4-4. Nous avons joué à fond jusqu'au sifflet final et nous avons même gagné un championnat d'État. Ne baissez jamais les bras!
Ce sont ces joueurs et mes étudiants qui m'ont encouragé à me présenter au Congrès. Ils m'ont vu ce que j'avais essayé de leur inculquer. Un engagement envers le bien commun, une compréhension que nous sommes tous dans ce pays ensemble, et la croyance qu'une seule personne peut faire une réelle différence pour ses voisins.
J'étais donc un professeur de lycée de 40 ans avec des enfants en bas âge, une expérience politique nulle et aucun argent pour concourir dans une circonscription tenue depuis très longtemps par le Parti républicain. Mais vous savez quoi? Ne sous-estimez jamais un enseignant d'école publique. Jamais. J'ai représenté mes voisins au Congrès pendant 12 ans et j'ai beaucoup appris. J'ai appris à travailler de manière bipartisane sur des questions comme la croissance des économies rurales et la prise en charge des anciens combattants. Et j'ai appris comment faire des compromis sans compromettre mes valeurs.
Puis je suis devenu gouverneur et nous nous sommes mis immédiatement au travail pour améliorer la vie de nos voisins. Nous avons réduit les impôts pour la classe moyenne. Nous avons voté un congé familial et médical rémunéré. Nous avons investi dans la lutte contre la criminalité et le logement abordable. Nous avons réduit le coût des médicaments sur ordonnance et nous avons aidé les gens à échapper au type de dette médicale qui a failli coulé ma famille. Et nous nous sommes assurés que chaque enfant dans notre Etat prend un petit-déjeuner et un déjeuner tous les jours. Alors que d'autres États interdisaient des livres dans leurs écoles, nous avons banni la faim dans le nôtre.
Nous protégeons également la liberté de procréation parce qu'au Minnesota, nous respectons nos voisins et les choix personnels qu'ils font. Et même si nous ne faisions pas ces mêmes choix pour nous-mêmes, nous avons une règle d'or: que chacun s’occupe de ses propres d'affaires.
Et cela inclut les traitements de la FIV pour l’infertilité. Et c’est personnel pour Gwen et moi. Si vous n’avez jamais vécu l’enfer de l’infertilité, je vous garantis que vous connaissez quelqu’un qui l’a fait, et je me souviens avoir prié chaque nuit pour un appel téléphonique, le creux dans votre estomac quand le téléphone sonnait, et l’agonie absolue quand nous avons entendu que les traitements n’avaient pas fonctionné. Gwen et moi avons mis des années à nous faire soigner, mais nous avions accès à des traitements de fertilité et quand notre fille est née, nous l’avons appelée Hope.
Espoir, Gus et Gwen, vous êtes mon monde entier et je vous aime.
Je vous parle de la façon dont nous avons créé une famille parce que c'est une grande partie de ce qu'est cette élection. Liberté. Lorsque les Républicains utilisent le mot liberté, ils signifient que le gouvernement devrait être libre d'envahir le bureau de votre médecin. Les entreprises sont libres de polluer votre air et votre eau, et les banques libres de profiter des clients. Mais quand nous, démocrates, parlons de liberté, nous voulons dire la liberté d’améliorer la vie pour vous et les gens que vous aimez. La liberté de prendre vos propres décisions en matière de soins de santé et oui, la liberté de votre enfant d'aller à l'école sans se soucier d'être abattu dans la salle de classe.
Je connais les armes. Je suis un vétéran. Je suis un chasseur, et j'ai été un meilleur tireur que la plupart des Républicains au Congrès et j'ai eu les trophées pour le prouver. Mais je suis aussi un père. Je crois au deuxième amendement. Mais je crois aussi que notre première responsabilité est de garder nos enfants en sécurité. C'est de ça qu'il s'agit. La responsabilité que nous avons envers nos enfants, les uns envers les autres et pour l'avenir que nous construisons ensemble dans lequel tout le monde est libre de construire le genre de vie qu'il veut.
Mais tout le monde n'a pas le même sens des responsabilités. Certaines personnes ne comprennent tout simplement pas ce qu'il faut pour être un bon voisin. Prenez Donald Trump et JD Vance, leur «projet 2025» rendra les choses beaucoup, beaucoup plus difficiles pour les gens qui essaient juste de vivre leur vie. Ils ont passé beaucoup de temps à faire semblant de ne rien savoir à ce sujet. Mais j'ai entraîné pendant assez longtemps pour savoir que quand quelqu'un prend le temps d’écrire un programme c’est pour le mettre en place.
Et nous savons que si ces gars-là reviennent à la Maison Blanche, ils vont commencer à augmenter les coûts pour la classe moyenne. Ils abrogeront la loi sur les soins abordables. Ils étoufferont la retraite et Medicare, et ils vont interdire l'avortement dans tout le pays avec ou sans le Congrès.
Mais c'est un ordre du jour que personne n'a demandé. C'est un programme qui ne sert personne d'autre que les plus riches et les plus extrêmes d'entre nous. Et c'est un agenda qui ne fait rien pour nos voisins dans le besoin. Est-ce bizarre? Absolument. Absolument. Mais c'est aussi mauvais et c'est dangereux. Il n'y a pas que moi qui le dise. C'est le peuple de Trump. Ils ont été avec lui pendant quatre ans. Ils nous avertissent que les quatre prochaines années seront bien pires.
Quand j'enseignais chaque année, nous élisions un chef d'étudiant. Et vous savez quoi? Ces adolescents pourraient enseigner à Donald Trump beaucoup sur ce qu'est un dirigeant.
Les dirigeants ne passent pas toute la journée à insulter les gens et à blâmer les autres. Les dirigeants font le travail. Donc je ne sais pas pour vous mais mois, je suis prêt à tourner la page sur ces gars-là. Alors allez-y, dites-le avec moi: nous ne reviendrons pas en arrière.
Nous avons quelque chose de mieux à offrir au peuple américain. Cela commence avec notre candidate Kamala Harris. Dès son premier jour en tant que procureure, en tant que procureure générale, en tant que procureur général, en tant que sénateur des États-Unis, puis notre vice-présidente, elle s'est battue du côté du peuple américain. Elle s’est attaquée aux escrocs et aux fraudeurs. Elle a fait tomber les gangs transnationaux et elle a résisté aux intérêts des entreprises puissantes. Elle n'a jamais hésité à franchir les barrières si cela signifiait améliorer vos vies. Et elle l'a toujours fait avec de l'énergie, avec passion, et avec joie.
Nous avons l'occasion de faire de Kamala Harris la prochaine présidente des États-Unis. Mais je pense que nous devons au peuple américain de lui dire exactement ce qu'elle ferait en tant que présidente avant de lui demander son vote. Donc pour ceux qui sont indécis, vous devez savoir: si vous êtes une famille de la classe moyenne, ou essayez d'entrer dans la classe moyenne, Kamala Harris va réduire vos impôts. Si vous êtes écrasé par les prix des médicaments sur ordonnance, Kamala Harris va s’attaquer aux pratiques des grands laboratoires pharmaceutiques. Si vous espérez acheter une maison, Kamala Harris va vous aider à la rendre plus abordable. Et peu importe qui vous êtes, Kamala Harris va se lever et se battre pour votre liberté de vivre la vie que vous voulez mener, parce que c'est ce que nous voulons pour nous-mêmes, et c'est ce que nous voulons pour nos voisins.
Vous savez, vous ne le savez peut-être pas, mais je n'ai pas donné beaucoup de grands discours comme celui-ci. Mais j’ai donné beaucoup de discours d’encouragement. Nous sommes dans le quatrième quart-temps. Nous avons besoin de transformer un field goal pour gagner. Mais nous sommes à l'offensive, nous avons la balle. Nous traversons le terrain. Et, les gars, nous avons la bonne équipe. Kamala Harris est dure. Kamala Harris est expérimentée. Et Kamala Harris est prête. Notre travail pour tous ceux qui nous regardent, c’est de se mettre dans les regroupements, de faire le blocage et d’avancer. Un pouce à la fois. Un yard à la fois. Un appel téléphonique à la fois. Une porte à la fois. Un don de 5 dollars à la fois.
Nous avons 76 jours. Ce n'est rien. Il y aura du temps pour dormir quand nous serons mort. Nous allons tout donner sur le terrain. C'est comme ça que nous allons continuer. C'est comme ça que nous tournerons la page Donald Trump. C'est ainsi que nous allons construire un pays où les travailleurs viennent en premier, les soins de santé et le logement sont des droits de l'homme, et le gouvernement reste au-dehors de votre chambre à coucher.
C'est comme ça que nous fairons de l'Amérique un endroit où il n'y a pas de faim. Là où aucune communauté n'est laissée pour compte. Là où personne ne se dit qu'il n'appartient pas. C'est comme ça que nous allons nous battre.
Et comme la prochaine présidente des États-Unis le dit toujours, quand nous nous battons, quand nous nous battons, nous gagnons!