Emmanuel Macron assure que des mises au point seront faites à Xi Jinping concernant son soutien de plus en plus inconditionnel à Poutine, ses prises de position contre les régimes démocratiques, sa politique économique toujours aussi nationaliste que protectionniste, ses menace de plus en plus fortes contre Taïwan, ses bonnes relations avec l’Iran, son génocide envers les Ouïghours, sa répression des démocrates chinois et ainsi de suite.
Evidemment, personne n’est dupe: tout cela ne changera pas d’un iota la politique du régime totalitaire en place à Pékin.
Mais, il est bon de constater une certaine résistance qui se fait jour contre ses agissements de la part des pays européens et de l’Union européenne qui pendant longtemps à dérouler le tapis rouge à un régime criminel.
Car les dirigeants occidentaux doivent être lucides ainsi que les peuples des pays démocratiques dont celui de la France: Xi Jinping est sans doute le dirigeant mondial le plus hostile à la démocratie et, de ce fait est un ennemi du monde libre et de la France.
Au-delà de la menace conjoncturelle d’une Russie poutinienne en pleine décadence et gangrénée jusqu’à l’os par la corruption, qui n’a pas les moyens de son ambition sauf à faire disparaître le monde dans l’apocalypse nucléaire, le vrai danger et le principal défi vient du Parti communiste chinois et des rêves mégalomaniaques de son chef teintés de cette volonté de revanche envers l’Occident.
Et rien ne permet de dire qu’il y aura dans un proche avenir une évolution positive de la Chine.
Au contraire, plus ça va, plus son hubris augmente d’autant que le nationalisme agressif des communistes vient de ce qu’ils n’arrivent plus à cacher le difficultés du pays même s’ils continuent allègrement à maquiller les statistiques et à enjoliver leur développement économique qui laisse encore sur le carreau une majorité de la population.
L’important n’est pas de couper les ponts avec le régime de Xi mais de ne plus lui faire le moindre cadeau.
