Ce fut le cas des nazis contre les juifs et les tziganes car on allait les chercher pour tous les tuer de manière ignoble dans des fosses communes ou des chambres à gaz où pour un meilleur rendement on jetait les petits enfants au-dessus des adultes avant de refermer les portes.
Ce fut le cas en Turquie où on rassembla tous les Arméniens pour les mener à une mort programmée par exécutions sommaires, mauvais traitement et famine.
Ce fut le cas au Cambodge où le pouvoir voulait éliminer tous les habitants des villes en les transférant dans des camps à la campagne.
Ce fut las cas au Rwanda où les responsables du génocide des Tutsis (qui s’en prirent également aux Hutus modérés) menaient la traque contre ceux-ci pour les massacrer à la machette.
C’est le cas en Chine où le régime totalitaire de Xi veut éliminer la culture des Ouïghours en les rééduquant et en éliminant les plus rétifs.
Israël n’a pas décrété l’anéantissement des Palestiniens comme les nazis le firent pour les juifs et les tziganes.
Israël ne mène pas la traque des Palestiniens pour les massacrer mais veut éliminer les chefs du Hamas et infliger une défaite fatale à l’organisation terroriste.
Israël n’a pas réuni les Palestiniens pour les mener à une mort programmée.
Israël n’a pas, non plus, une idéologie qui prône l’élimination physique des Palestiniens, ni même de détruire leur identité culturelle.
En revanche, en refusant de déposer les armes, de libérer les otages et en empêchant la population civile de fuir, le Hamas peut être accusé de génocide contre les Palestiniens pour les transformer en martyrs de l’Islam.
Quoi qu’il en soit, on ne peut pas vouloir que les mots veulent dire ce que l’on veut qu’ils disent quand ça nous arrange au mépris de leur définition et de la réalité.
On peut critiquer ou s’insurger contre l’opération militaire décidée par le gouvernement Netanyahu contre la bande de Gaza en dénonçant sa brutalité et les pertes humaines.
Mais elle n’a rien à voir avec un génocide.
