Car, encore une fois depuis l’agression criminelle de Poutine contre l’Ukraine en février 2022, c’est bien de cela qu’il s’agit.
La défaite de l’Ukraine serait comme un jeu de dominos où tout l’architecture du projet démocratique serait en danger.
Non pas que cette défaite entrainerait immédiatement ou de facto celle de la démocratie dans le monde.
Mais elle prouverait à tous les autocrates et tous les dictateurs qu’une nouvelle fois les pays démocratiques ont refusé de se donner les moyens de se protéger efficacement.
Et cela donnerait plus de crédibilité au projet de la Chine et de la Russie de remplacer un monde démocratique par un monde totalitaire.
C’est pour cela qu’il ne faut pas, absolument pas, que la Russie gagne.
Et l’on est interdit devant l’irresponsabilité de nombre de dirigeants du monde libre sans parler de ceux qui sont, de fait, des «collabos» de ce projet sino-russe.
C’est également pour cela que le combat contre la tentation totalitaire doit se faire, à la fois, vis-à-vis des ennemis extérieurs mais aussi des ennemis intérieurs.