Très rapidement, le pouvoir nazi accuse les communistes d’être les auteurs de celui-ci et arrête les soi-disant coupables, cinq communistes dont un néerlandais, Van Der Lubbe, qui passe aussi très rapidement aux aveux et est finalement le seul à être condamné à mort et exécuté alors que sa culpabilité n’a jamais été vraiment établie et que nombre d’éléments accusent les nazis d’avoir provoqué le sinistre.
Car celui-ci permet à Hitler de supprimer la démocratie et de mettre en place une dictature totalitaire.
Le 22 mars 2024, une fusillade et un incendie ont lieu à Moscou et font plus d’une centaine de morts (le bilan n’est pas encore définitif).
Les quatre assaillants terroristes prennent la fuite et l’attentat est revendiqué par la branche afghane de Daesh, ISIS-K.
Très rapidement, le pouvoir poutinien arrêtent les soi-disant coupables, quatre hommes venant du Tadjikistan et affirme à l’encontre tous les éléments concrets (revendication de Daesh, avertissement pendant plusieurs semaines de la part des Américains de la préparation d’un attentant par ISIS-K, la nationalité des personnes arrêtées, les motivations de l’acte…) et sans aucune preuve que le responsable, c’est-à-dire le commanditaire est… l’Ukraine, pays que Poutine a envahi!
Et les médias gouvernementaux russes de reprendre cette thèse alors même que, non seulement, Daesh continue de revendiquer l’attentat mais que des suspicions planent sur les services spéciaux russes sur leur implication directe ou indirecte dans l’attentat.
Et Poutine de clamer que les responsables (soi-disant les Ukrainiens) seront sévèrement punis tout comme Hitler avait clamé que les responsables (soi-disant les communistes) le seraient alors même que le procès, démontra, que ceux-ci n’étaient en rien responsables de l’incendie et que quatre des cinq accusés furent acquittés tandis qu’il révéla les agissements troubles des autorités nazies.
Car cet attentat permet à Poutine de renforcer sa dictature et de justifier une escalade dans son agression contre l’Ukraine.
Entre l’instrumentalisation de l’incendie du Reichstag et l’attentat de la salle de concert à Moscou, les similitudes sont nombreuses avec la volonté, dans les deux cas d’utiliser l’événement pour s’en prendre aux ennemis du pouvoir, celui de Hitler dans le premier cas et celui de Poutine dans le deuxième.
C’est pourquoi nous devons nous attendre à une intensification de l’agression criminelle de Poutine contre l’Ukraine et à un déversement de haine et de mensonges contre les Ukrainiens de la part des autorités russes comme cela a déjà commencé.