Comme au temps des pires moments de l’Union soviétique, il y a ceux qui ne se résignent pas à vivre dans une société totalitaire avec une canaille assassin à sa tête.
Et si beaucoup ont peur et/ou ne peuvent agir comme ils le voudraient, d’autres parviennent à braver les autorités aux risques de conséquences lourdes pour montrer leur soutien à la liberté et leur opposition à Poutine et ses sbires.
Tel a été le cas lors de l’enterrement d’Alexeï Navalny où des dizaine de milliers de personnes ont défilé pour se rendre au cimetière où ce dernier a été inhumé après avoir été assassiné par le maître du Kremlin mais ont été empêché par les forces de répression du régime de pouvoir y entrer.
Elles ont alors improvisé des hommages aux abords du lieu en scandant des slogans sur la liberté, contre Poutine et son agression contre l’Ukraine, et une soixantaine d’entre elles ont été arrêtées.
Le Président de la
république française, Emmanuel Macron, a envoyé ce message:
«Il en fallait du courage pour aller rendre
hommage à Alexeï Navalny. Des milliers de Russes n’en ont pas manqué. Son
héritage est là. Mémoire éternelle.»
Nous leur devons le respect pour défendre un idéal qui n’est pas mort en Russie d’autant que ces milliers de courageux représentent sans doute des millions qui ne peuvent accepter de vivre sous la coupe d’une mafia criminelle.
Et de rappeler que les démocrates ne se battent pas contre les Russes mais contre un régime de la pire espèce dont les racines proviennent de la même engeance que le nazisme et la stalinisme, deux idéologies scélérates que défend Poutine.
Car s’il y a des Staline et des Poutine, il y a aussi des Tolstoï et des Sakharov…
Un dernier mot: tous les manifestants étaient à visage découvert pendant que les forces de répression de Poutine portaient des masques.
Enfin, surtout,
n’oublions pas le message de Navalny face aux totalitarismes:
«Vous n’avez pas le droit d’abandonner.»
Tout est dit.