Un chiffre comme tous ceux qui viennent de la bande de Gaza qui sont donnés par le Hamas lui-même.
Or, cette organisation terroriste est bien connue pour manipuler les chiffres, les faits et tout ce qu’elle peut utiliser pour sa propagande.
La justification la plus lunaire mais qui en fait est celle de tous ses autres confrères vient de Libération qui dans un tweet nous apprend que «la barre des 30 000 personnes tuées à Gaza vient officiellement d'être franchie, selon le Hamas».
Mais le quotidien précise immédiatement que «ces chiffres sont invérifiables» mais qu’il les publie tout de même en Une de son édition du 29 février en pleine page et justifie cela en expliquant que «son ampleur symbolique provoque la stupeur»!
Dans ce tweet se retrouve toutes les pratiques des médias dont l’objectivité est le cadet des soucis et qui sont de plus en plus nombreux à l’heure d’internet et des réseaux sociaux qui les concurrencent et les obligent à jeter leur déontologie à la poubelle.
Ainsi, on publie un chiffre avec toute l’emphase que l’on peut puis on explique qu’on ne peut vraiment le vérifier, ce qui est une faute lourde, tout en expliquant que si on le fait c’est pour marquer les esprits, ce qui est de la pure propagande et n’a rien à voir avec le journalisme…
Le problème ici n’est même pas de savoir si ce chiffre est proche ou non de la réalité mais de constater que tous les médias qui l’ont repris avec comme démarche de stigmatiser Israël – tout en sachant qu’ils ne savaient pas s’il était vrai ou non – en cherchant avant tout à agir sur les émotions de la population pour y parvenir.
Ce genre d’opérations s’est multiplié depuis qu’Israël a répliqué au Hamas.
En revanche, nulle part la presse occidentale nous dit qu’une manière de faire cesser définitivement le chaos et d’éviter les morts à Gaza serait que le Hamas, organisation terroriste et criminelle, se rende et libère les otages.
Parce que rien ne peut légitimer ses agissements où le peuple palestinien est le cadet de ses soucis, son véritable objectif étant la destruction d’Israël et l’élimination des juifs de la planète.
S’ils ne le disent pas c’est donc que ces médias estiment, eux, que le Hamas a raison de se battre et de provoquer cette crise humanitaire.
Cette position permet ainsi de légitimer tous les actes criminels des organisations terroristes comme celui d’Al Qaeda le 11 septembre aux Etats-Unis ou celui de Daesh le 13 octobre 2015 à Paris.
A moins, tout simplement, que ces médias remettent en cause l’existence d’Israël et peut-être ont peu de sympathie à l’égard des juifs.
