Alors que Trump sera le candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle du 5 novembre prochain d’autant plus que sa seule rivale des primaires, Nikki Haley, vient d’officiellement, d’abandonner, le choix ne sera pas entre lui et Joe Biden mais entre la démocratie et lui, pour ou contre la démocratie.
Et seul Biden peut faire triompher la démocratie.
Oui, alors que c’est la troisième fois que les républicains feront de ce populiste raciste aux franges de l’extrême-droite leur candidat, ce qui est déjà en soi une effarante et inconcevable réalité, la présidentielle se transforme désormais en une sorte de référendum sur la démocratie étasunienne.
Contre ou pour Donald Trump, l’homme qui a tenté un coup d’Etat, qui se propose d’être un dictateur dans les premiers temps de son mandat et qui rêve d’un régime à la russe façon Poutine et à la chinoise façon Xi pour son pays, est bien un choix pour ou contre la démocratie.
Et l’on peut être inquiet en voyant les actuels sondages.
Non pas qu’ils donnent un vainqueur potentiel mais qu’ils placent quasiment à égalité le candidat républicain (avec même un peu d’avance) et le candidat démocrate.
C’est dire la responsabilité du peuple américain dans ce qui pourrait être une déflagration pour tout le monde libre et une aubaine incroyable pour tous les ennemis de la liberté.
Le pire n’est sans doute pas sûr mais l’important c’est que tous ceux qui, aux Etats-Unis, connaissent le danger que représente Trump, se mobilisent pour lui faire barrage car, quoi qu’il arrive, n’importe qui (ici, le centriste Joe Biden) vaut mieux qu’un lui.