Après bien d’autres opposants, il est la nouvelle victime mais certainement pas la dernière du criminel du Kremlin qui élimine systématiquement et avec froideur tous ceux qui se mettent en travers du chemin de sa personne.
Un criminel qui est responsable de tant d’assassinats où l’on peut inclure tous les morts de la guerre d’invasion qu’il a déclenché en Ukraine et de toutes les opérations armées qu’il a décidées alors que la Russie n’était ni agressée, ni en danger.
On fera une triste comptabilité finale quand se terminera son règne de dictateur mais il faut s’attendre à des chiffres d’une ampleur terrifiante.
Sans doute que Poutine ne voulait pas que Navalny meurt tout de suite car cet événement est une mauvaise publicité surtout au moment où il tente avec ses sbires et sa machine à désinformation de rallier les opinions publiques occidentales à un règlement du conflit par sa «paix» qui passerait par l’acceptation de toutes ses demandes (annexion d’une grande partie de l’Ukraine et sa démilitarisation ainsi que sa satellisation avec la Russie) en jouant sur leur lassitude, à la fois, d’un conflit mais aussi du coût que cela représente par l’aide que les démocraties apportent aux Ukrainiens.
Mais sa volonté de le maintenir dans un bagne digne du goulag stalinien avec toutes les privations et les humiliations puis de l’éliminer au bon moment était évidente.
C’est donc bien d’assassinat qu’il faut parler même si Poutine n’a pas choisi le moment.
Et celui-ci doit nous rappeler avec force que le régime totalitaire en place à Moscou ne s’arrêtera jamais parce que sa nature est une fuite en avant dans la violence et la destruction qui lui permet d’exister.
Les menaces à peine voilées contre la Pologne, les pays baltes, la Roumanie, la Géorgie en sont la preuve tout comme la répression de plus en plus impitoyable contre tous ceux qui, en Russie, osent la moindre critique.
En cela, il est comme le régime stalinien ou maoïste mais aussi hitlérien, ce dernier avec qui il partage le plus de similitudes.
C’est également une nouvelle piqûre de rappel dans ce combat existentiel du monde libre et en particulier des Européens pour l’empêcher de nuire et le faire disparaître avant qu’il y parvienne à notre encontre avec son allié, le régime totalitaire de Xi Jinping en Chine.