La guerre d’agression criminelle de Poutine a continué en Ukraine qui est de plus en plus épuisée par ce conflit malgré l’aide – pas assez importante – de l’Occident avec la bénédiction de la Chine de Xi Jinping et grâce à l’aide de l’Iran et de la Corée du Nord.
Le régime communiste de Pékin qui a sans cesse menacé Taïwan, Xi Jinping venant à nouveau de déclarer en cette fin d’année que la «réunification» (entendez l’invasion et l’annexion de l’île au régime démocratique) de la Chine était en marche.
Quand au régime des mollahs, il continue sans vergogne et avec un plaisir pathologique à assassiner le peuple iranien et à faire une chasse aux sorcières à toutes les femmes qui veulent vivre libres et égales aux hommes.
De son côté, le dictateur de Pyongyang menace constamment le monde d’une guerre nucléaire, la seul manière pour lui de garder un pouvoir qui asservit une population qui vit dans l’extrême pauvreté à part les suppôts du régime.
En Afrique, les militaires apprentis-dictateurs ont repris du service de manière si caricaturale que l’on en rirait bien s’il n’y avait des populations qui en payent le prix. Après le Mali, le Burkina Faso et maintenant le Niger se sont ajoutés à la longue liste des pays autocratiques voire totalitaires du continent.
Des régimes identiques sont en place un peu partout, de la Turquie à la Birmanie en passant par le Venezuela – qui menace d’une guerre le Guyana pour s’emparer de ses richesses –, Cuba, la Syrie, l’Azerbaïdjan, l’Aghanistan…
Dans l’Union européenne, on trouve toujours au pouvoir des ennemis de la démocratie républicaine libérale comme, évidemment, Orban en Hongrie (qui, en plus, est un allié de Poutine) ou Meloni en Italie.
Et la victoire de l’extrême-droite aux législatives aux Pays Bas montrent que le mouvement n’est nullement termine malgré la victoire de l’axe central en Pologne.
En France, évidemment, avec la possibilité de l’arrivée au pouvoir du RN de Marine Le Pen mais aussi en Espagne avec la montée de Vox, en Allemagne avec celle de l’AfD ainsi qu’au Danemark, en Suède ou en Slovaquie
Dans le même temps, le terrorisme international demeure une menace.
En témoigne l’action particulièrement barbare du Hamas contre les civils israéliens qui, le 7 octobre, a fait 1200 morts et qui a provoqué la réaction d’Israël avec les milliers de morts à Gaza qui sont imputables en premier lieu à cette organisation terroriste dont le but ultime demeure de tuer tous les juifs comme cela est contenu dans sa charte.
Une crise au Proche-Orient qui a permis au régime terroriste en place en Iran de jouer la carte de la tension en faisant agir le Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen.
En France, l’extrême-gauche, qui sait qu’elle ne peut parvenir au pouvoir par les urnes, joue la carte du chaos pour permettre à l’extrême-droite de gagner les élections et espérer alors en une révolution prolétariennes alors même que la majorité des ouvriers (57%) et employés (50%) votent RN!.
Cette stratégie esT revendiquée par Jean-Luc Mélenchon et ses fan(atique)s de LFI.
Et Marine Le Pen en profite tous les jours…
Mais la Gauche avec le PS et la Droite avec LR, marginalisées par leurs extrêmes, au lieu de se ressaisir dans une prise de conscience citoyenne, tentent de survivre en adoptant les comportements de LFI et du RN sans se rendre compte que leurs agissements sont en train de détruire la démocratie républicaine.
Il ne reste plus que l’axe central, composé de libéraux réformistes de droite, des libéraux sociaux du Centre et des sociaux-démocrates de gauche pour défendre cette démocratie républicaine libérale, ses principes et ses valeurs humanistes.
Pourtant, alors même que les sondages montrent un attachement à la démocratie de la population, cet axe ne parvient pas à emporter la majorité dans les urnes même si Emmanuel Macron est président de la république, sans doute, en partie, parce que les électeurs d’extrême-gauche ne sont pas encore tout à fait prêts à voter pour l’extrême-droite…
Quoiqu’il en soit, oui, la démocratie républicaine est en danger.
Avons-nous besoin d’un Comité de salut public pour la sauver?
Au-delà des errements de celui de la Révolution – mais la patrie était alors en danger, ne l’oublions pas –, une union de tous les démocrates demeurent, non pas nécessaire mais indispensable, un impératif catégorique si nous voulons vivre encore, demain, dans un pays de liberté, d’égalité, de fraternité.
Cette union vaut d’ailleurs pour toutes les démocraties du monde et celles-ci doivent également renforcer leurs relations pour faire un front commun contre l’offensive totalitaire.