On a fêté cette année, le 10 décembre dernier, le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’humain (homme) signée à Paris en 1948 et qui reprend la Déclaration des droits de l’humain (homme) et du citoyen(ne) élaboré lors de la Révolution française (26 août 1789) et préambule de notre actuelle Constitution ainsi que le Bill of rights, ajouté à la Constitution étasunienne en 1791.
En ces temps troublés, nombre de voix se font entendre pour remettre en cause le «droit-de-l’hommisme» qui serait, selon elles, une conception abusive des droits de l’humain mais qui, en vérité, tentent de les délégitimiser.
Partout dans le monde, des forces sont mobilisées pour les détruire et en faire un simple sujet historique avec, à la baguette, la Chine de Xi et la Russie de Poutine.
Or, il faut réaffirmer sans hésitation et avec la force nécessaire que les droits de l’humain ne sont pas négociables, ni aujourd’hui, de demain, ni jamais.
Aucune idéologie, aucune religion, aucune communauté n’a la moindre légitimité à demander la non-application de ceux-ci et encore moins leur disparition.
La liberté, l’égalité, la fraternité, la dignité et le respect de l’autre sont à ce prix.