Le président américain, Joe Biden, a reçu le président chinois, Xi Jinping près de San Francisco le 15 novembre.
Mais pour se dire quoi?
S’il n’est jamais inutile que les deux premières puissances mondiales se rencontrent comme c’était le cas auparavant entre les Etats-Unis et l’URSS, les points de désaccord étant si nombreux et la confrontation étant si avancée que l’on se demande quels pouvaient être les aboutissements d’une telle réunion.
La guerre de Poutine en Ukraine, l’attentat terroriste du Hamas en Israël, les menaces de Pékin sur Taïwan ainsi que sa répression contre les Ouïghours, le soutien indéfectible au dictateur nord-coréen, les mensonges sur la covid19 ainsi qu’une volonté plus large de s’en prendre au modèle américain, c’est-à-dire à la démocratie libérale, le régime totalitaire de Xi Jinping est la principale menace pour la paix et la stabilité dans le monde ainsi que pour la liberté.
Alors, malgré l’affirmation de Joe Biden qui a estimé que cette rencontre avait été «la plus constructive et la plus productive» entre les deux hommes qui se connaissent depuis longtemps, Il était donc difficile d’imaginer un quelconque accord sur une question importante à l’issu de leur rencontre.
Si les conversations entre les deux pays seront normalisées notamment au niveau militaire, il n’y a rien eu de très importants dans les annonces faites.
En fait la seule chose dont les deux dirigeants pourront se féliciter est d’avoir parlé.
C’est peu mais mieux que rien.
En revanche, le plus important a sans doute été les propos tenus par le président étasunien lors de sa conférence de presse.
A la question de savoir s’il considérait toujours le président chinois comme un dictateur, Joe Biden a répondu par l’affirmative.