Imaginons un instant qu’Israël n’ait pas répondu à l’attaque terroriste du Hamas comme l’auraient voulu certains.
Quel message envoyé à tous les mouvements terroristes qui rêvent de détruire Israël depuis sa création et, plus largement, comme le Hamas le dit à vox haute, éliminer tous les juifs et qui auraient immédiatement compris qu’il était donc possible de massacrer 1200 israéliens de manière particulièrement barbares et rappelant certaines méthodes nazies en toute impunité!
Oui, imaginons la suite…
Ni Israël, ni les Israéliens mais sans doute les juifs à travers le monde n’auraient plus été en sécurité car la dissuasion efficace qu’a du pratiquer le pays depuis sa création que ce soit lors de guerres conventionnelles comme en 1967 et 1973 et contre des actes terroristes incessantes aurait instantanément disparu.
Il était donc, non seulement évident, mais pour une question basiquement de survie que le gouvernement israélien allait réagir.
Les terroristes du Hamas le savaient bien.
Dans cette opération d’une violence sans pareille, ils espéraient cette réponse forte afin de mobiliser le monde entier et en particulier les régimes arabes contre Israël et lui porter, à tout le moins, un coup extrêmement dur quant à son image.
Le fait que Benjamin Netanyahu, politicien corrompu, est à la tête de la coalition la plus à droite depuis la création du pays en 1948 avec des éléments d’extrême-droite ultra-radicalisés était, pour l’organisation terroriste une aubaine qu’il ne fallait pas laisser passer.
Au vu des réactions de certains partis de gauche (on ne parle par des ennemis d’Israël de tout temps à l’extrême-droite et l’extrême-droite ainsi que dans les milieux musulmans et évidement islamistes), c’est un pari partiellement gagné.
Mais que pouvait faire d’autre Israël après le 7 octobre?
Reste à ses dirigeants de comprendre que pour pérenniser l’existence d’Israël, il leur faut absolument réinitier un dialogue avec les Palestiniens modérés et démocrates.
Pour autant, une question essentielle ne pourra être évitée: y a-t-il la place pour deux Etats sur cette terre aride et aux ressources limitées en particulier en matière d’eau?
C’est pourquoi la seule solution viable – mais encore totalement utopique – n’est pas la création de deux entités mais bien d’une seule sous la forme d’une fédération.
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