Il faut le rappeler encore et encore: s’il y a une guerre en Ukraine, c’est à cause de Poutine; s’il y a une crise en Palestine, c’est à cause du Hamas.
Tous les morts, sans exception, et en Ukraine et en Russie, et en Israël et à Gaza, sont de la seule responsabilité des agresseurs.
S’ils n’avaient pas attaqué – en commettant en plus des atrocités innommables –, tous les gens qui ont été tués, et en Ukraine, et en Russie, et en Israël, et à Gaza ainsi qu’en Cisjordanie, seraient vivants actuellement.
C’est une réalité incontournable.
Ne nous trompons donc pas de combat et ne nous laissons pas enfumer par de vulgaires propagandistes à la solde de Poutine et du Hamas qui tentent de renverser les rôles et les responsabilités.
S’il est bien évident que la mort d’un enfant, qu’il soit israélien ou palestinien, qu’il soit ukrainien ou russe, est une mort d’enfant de trop, il n’est pas acceptable d’accuser les agressés de l’avoir provoquée.
Tomber dans le piège tendus par un dictateur et une organisation terroriste dont le but est la destruction totale de leurs adversaires dans les conflits qu’ils ont provoqués (Poutine a expliqué que l’Ukraine en tant que pays n’existait pas et le Hamas a affirmé qu’Israël n’avait pas le droit d’exister) et, plus largement, de la démocratie libérale basée sur les valeurs humanistes est une naïveté et, de la part des politiques et des médias, une faute lourde.
Et il n’y a aucune excuse, aucune justification à soutenir les agresseurs et responsables d’assassinats barbares, même le fait de considérer que certaines de leurs revendications politiques peuvent être légitimes.
Or c’est bien ce à quoi l’on assiste avec, dans le cas de la crise au Proche-Orient à une libération de discours infâmes et d’actes indéfendables et impardonnables.
Si Poutine et le Hamas n’avaient pas existé, les cimetières seraient moins encombrés de victimes innocentes.