Comprenons que tuer des civils, enfants, femmes, hommes, personnes âgées, ce n’est pas faire la guerre, ce n’est pas défendre une cause, c’est perpétrer des crimes contre l’Humanité ce que fait la Russie en Ukraine et ce que vient de faire le Hamas en Israël.
Comprenons enfin qu’il y a des régimes et des organisations qui souhaitent une seule chose: nous éliminer physiquement, nous les habitants des démocraties.
Comprenons que notre mobilisation doit être forte et intransigeante parce qu’il en va de notre existence et de celle de la liberté dans le monde.
Et s’il faut choisir son camp ce n’est pas parce que nous avons souhaité le faire, c’est parce que nous y sommes contraints.
C’est pourquoi renvoyer dos à dos ceux qui assassinent et ceux qui se défendent, causant en retour des pertes humaines aux agresseurs, ne peuvent être mis sur le même plan.
En quelque sorte, cela revient à dire qu’une agression et la légitime défense face à celle-ci sont équivalentes.
La défense des Ukrainiens ne peut être mise en parallèle à l’invasion de l’Ukraine par Poutine quel que soit les dommages qu’elle cause à l’agresseur.
La lutte d’Israël contre les terroristes du Hamas ne peut être mise en parallèle avec les attentats commis par cette organisation criminelle quel que soit les dommages qu’elle cause à l’agresseur.
Parce qu’en l’espèce, ni le peuple ukrainien, ni le peuple israélien n’avaient un comportement belliqueux envers ceux qui les ont attaqués.
Ces deux peuples n’ont pas déclenché la violence meurtrière qui s’est abattue sur eux.
Ces dernières années, la démocratie subit une attaque en règle de ses ennemis extérieurs, souvent relayés par ses ennemis intérieurs.
Le temps est venu pour les pays qui vivent sous son régime de passer de la résistance passive à la résistance active.