Il faut donc, sans équivoque et avec force, être aux côtés des Israéliens qui vivent des moments particulièrement horribles et qui rappellent que la haine du Juif n’est pas prête de s’éteindre.
Tous les pays démocratiques et plus spécialement ceux du continent européen qui ne doivent jamais oublier l’Holocauste qui est la résultante d’un antisémitisme sans cesse ravivé par ses forces obscures, doivent se mobiliser pour apporter un soutien sans faille à Israël.
Mais nous ne devons pas oublier qu’il y a, à Jérusalem et Tel Aviv, un gouvernement d’extrême-droite dirigé par Benjamin Netanyahu qui est dans le jusqu’au-boutisme contre les Palestiniens et leur droit à avoir un Etat, mettant constamment de l’huile sur le feu en particulier avec la multiplication des colonies en Cisjordanie.
La paix peut difficilement se bâtir avec des forces qui vivent en excitant les populations et en jouant constamment sur leurs peurs.
Malheureusement, et encore plus aujourd’hui avec cette action abjecte des terroristes islamistes palestiniens, aucune voie vers un dialogue qui pourrait conduire à terme vers une paix réelle n’est même imaginable.
Mais s’il faut combattre et éliminer définitivement le Hamas, s’il faut souhaiter ardemment que le peuple iranien se débarrasse enfin du régime criminel des mollahs, il ne faut pas oublier qu’il faut être deux pour faire la paix.
Israël est un pays démocratique, le seul de la région, et c’est donc à sa population de choisir un gouvernement qui sera capable de redonner espoir à un règlement juste du conflit, ce qui semble impossible avec Netanyahu à sa tête.
Lorsque l’on dit que le terrorisme islamiste palestinien est le fondement de l’extrémisme de Netanyahu et inversement, cela signifie que ce terrorisme prend, entre autre, comme justification à ses actes l’extrémisme de Netanyahu et que l’extrémisme de Netanyahu se légitime en regard de ces actes, non que cette justification symétrique soit, dans l’absolu «justifiée» et «légitime» et qu’elle soit d’égale valeur.
Dans leur propagande, notamment auprès des Palestiniens, les terroristes justifient leurs exactions en expliquant que le gouvernement israélien de Netanyahu ne veut pas d’une vraie Palestine indépendante pendant que Netanyahu justifie les décisions de son gouvernement par les agissements terroristes du Hamas, allié du régime des mollahs en Iran, qui veut détruire Israël, destruction contenue dans sa charte tout comme d’ailleurs le souhaite son sponsor et financier.
Il ne s’agit pas de mettre sur le même plan des actes terroristes d’un mouvement qui veut in fine l’élimination d’un peuple – comme l’a montrée la barbarie des terroristes du Hamas lors de leur massacre – et une politique d’un gouvernement extrémiste mais élu démocratiquement seulement de faire la triste constatation qu’une paix est impossible quand les deux parties – les Palestiniens et non le Hamas qui ne représente pas le peuple palestinien, d’un côté, et les Israéliens, représentés actuellement par le gouvernement Netanyahu, de l’autre – justifient leur refus de la faire par le comportement de l’autre partie.
Ainsi, dans les réactions des Palestiniens qui sont des adversaires du Hamas et le combattent, on retrouve cette justification que le gouvernement israélien actuel est responsable des actes terroristes du Hamas par son intransigeance et son refus de faire une vraie paix.
