Il a ajouté:
«Je propose à nos partenaires internationaux que nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous».
Evidemment, le président de la république n’est pas un naïf.
Il sait que cette coalition a peu de chances de voir le jour.
Cependant il sait aussi que ce serait la seule façon de pouvoir lutter efficacement contre tous les terrorismes qui gangrènent la planète et de pouvoir les éradiquer.
Contre cette proposition, on va vu tout ce qui, de près ou de loin, est antisioniste et proche des Palestiniens radicaux monter au créneau pour la dénoncer et la railler.
Mais qu’ont-ils à proposer?
Croire que le Hamas n’existerait plus si le conflit israélo-palestinien est résolu est une vue de l’esprit.
Comme Daesh et Al Qaida, il doit être vaincu sur le terrain qu’il a investi: la guerre contre les valeurs humanistes pour imposer une société totalitaire.
De ce point de vue, rien ne le distingue du parti nazi en Allemagne et du parti fasciste en Italie.
Sans oublier que le Hamas est une branche des Frères musulmans dont la haine de la démocratie n’est plus à démontrer et qui a réussi à prendre le pouvoir en Egypte lors du funeste Printemps arabe avant d’en être chassé par les militaires au moment où il commençait petit à petit à instaurer une république islamiste.
Oui, cette coalition a plus que du sens.
Est-elle faisable?
Sans doute pas en l’état.
Mais cela n’enlève rien à son indispensabilité.