La Journée de l’Europe, comme chaque année, a eu lieu le 9 mai dernier.
C’est bien de fêter cette construction extraordinaire qui nous a apporté paix et prospérité pour des pays qui avaient vécu, sur leur sol et dans leur chair, cette guerre mondiale dont ils étaient à l’origine et qui sema destruction et mort à une échelle jamais vue.
Mais l’Union européenne, ce n’est pas un jour qu’il faut l’honorer mais toute l’année!
La pandémie de la covid19 et l’invasion de l’Ukraine par le criminel Poutine ont plus que démontré que l’Europe était notre présent et notre avenir, notre assurance tout-risque contre les menaces qui pèsent sur le monde, de la crise climatique à une possible troisième guerre mondiale en passant par les épidémies, les catastrophes naturelles et les crises économique et sociale.
Sans l’Union européenne où en serions-nous?
Et la catastrophe du Brexit pour les Britanniques est un exemple édifiant qui fait qu’aujourd’hui 86% des jeunes de Grande-Bretagne veulent leur retour dans l’Europe!
Et par un hasard désormais malheureux, en ce jour de l’Europe unie, un dictateur, fêtant soi-disant la victoire sur le nazisme, affirme que les démocraties occidentales sont ses principales ennemis pendant qu’ils assassinent enfants, femmes et hommes en Ukraine.
Et pendant ce temps, les extrêmes populistes français réunis une nouvelle fois partent en guerre contre le drapeau européen avec cette volonté cachée de détruire cette Europe de liberté.
Ces trois faits suffiraient à renforcer au plus vite cette Europe.
Espérons que ce sera le cas mais nous savons que cette construction européenne est un chemin semé d’embûches.
Oui, c’est pourquoi la fête de l’Europe devrait être quotidienne.