Sans l’aval de la Chine de Xi, la Russie de Poutine pourrait-elle continuer son agression criminelle contre l’Ukraine et aurait-elle pu même la perpétrer?
Sans le soutien de la Chine de Xi, le régime de Kim en Corée du Nord pourrait-il encore exister et menacer ses voisins?
Sans les mannes financières de la Chine de Xi, combien de régimes autocratiques et dictatoriaux pourraient-ils encore se maintenir en Afrique?
Sans la bienveillance de la Chine de Xi, le régime totalitaire en place au Myanmar pourrait-il continuer à terroriser sa population?
Sans l’aide de la Chine de Xi, le hongrois Orban pourrait-il être l’empêcheur d’avancer dans l’Union européenne?
Sans l’appui de la Chine de Xi, Maduros aurait-il pu garder le pouvoir au Venezuela?
Sans la violence et se menace de la Chine de Xi, Hongkong aurait-il été mis au pas et Taïwan craindrait-elle pour son indépendance de fait?
A toutes ses questions la réponse est non.
Force est de reconnaitre que le régime «communiste» chinois est donc bien le principal ennemi de la démocratie dans le monde et celui qui veut imposer son nouvel ordre, c’est-à-dire fait de régimes liberticides et nationalistes, qu’il appelle le «rêve chinois» et qui serait plutôt le cauchemar de la liberté..
Le combat contre l’hégémonie chinoise est donc la première mission des régimes démocratiques en ce début de troisième millénaire.
D’autant que la Chine ne fait pas mystère de vouloir «récupérer» sa place de première puissance mondiale qu’elle estime lui avoir été indûment volée par les puissances occidentales à la fin du 19e et au début du 20e siècles.
Géostratégiquement, le trublion Poutine n’est qu’un nain (à part sa capacité de destruction nucléaire…), le patron du complot totalitaire étant Xi.