Si le nazisme supposé du régime de Kiev est une absurdité qui n’a été que l’alibi du Kremlin pour faire avaler à la population russe la déclaration d’une guerre d’agression sans motif valable, en revanche, les menées du potentat de Moscou nécessite une «dépoutinisation» de son régime.
Un régime totalitaire où règne corruption et impéritie avec, à sa tête, un criminel qui s’est enrichi – certains le considère comme l’homme le plus riche du monde – sur le dos de ses compatriotes sachant que quand il est arrivé au pouvoir il n’avait aucune fortune personnelle.
Dépoutiniser, ce n’est pas seulement se débarrasser d’un dictateur mais aussi de tout son entourage et d’un système de prévarication.
C’est aussi mettre en place une vraie démocratie et non la parodie qui a cours actuellement ainsi qu’un Etat de droit digne de ce nom.
Quand certains suggèrent qu’il ne suffira pas de mettre Poutine hors d’état de nuire pour que la Russie se transforme positivement, ils ont raison.
Mais on peut supposer que le maître du Kremlin, s’il en est le parrains tout puissant, est aussi le liant de ce système mafieux qui pourrait bien s’écrouler avec son départ.
En tout cas, ce dernier permettrait de débuter cette dépoutinisation qui sera peut-être un processus plus qu’une rupture entre un ancien et nouveau monde.