Le potentat Xi Jinping vient d’être réélu par le Parti communiste chinois pour un troisième mandat de cinq ans à sa tête alors que depuis les terribles années de Mao, plus aucun dirigeant suprême ne pouvait demeurer plus de dix ans au pouvoir afin d’éviter les dérives criminelles du grand timonier qui avaient abouti à des dizaines de millions de morts, une économie dévastée et une population terrorisée qui ne mangeait pas à sa faim et un pays qui comptait peu sur la scène internationale.
Malgré ses échecs à maintenir une croissance forte (et à pipeauter les chiffres…) ou à gérer la crise de la covid19, malgré son hubris qui fait que la Chine est considérée comme une menace particulièrement dangereuse par un grand nombre de peuples et qu’aucun de ses voisins, à part la Corée du Nord, n’est sont alliée, les membres du PCC, dont beaucoup contraints et forcés, ont décidé de renouveler leur «confiance» à un homme qui a laissé mourir un prix Nobel de la paix en prison et qui mène un génocide envers les Ouïghours.
Sans parler de son soutien au criminel de guerre Poutine et son agressivité pour annexer l’île de Taïwan, une démocratie qui fait quotidiennement un pied de nez à cette idée reçue insultante que «les Chinois ne seraient pas faits pour la démocratie».
Oui, monsieur Xi et son «rêve chinois» qui n’est autre que dominer la planète au nom d’un passé impérial que déjà Mao revendiquait, est bien la menace la plus prégnante pour la paix mondiale et la liberté.
Véritable disciple de Mao – qui fit pourtant emprisonné son père –, il le vénère autant que Poutine vénère Staline pour la capacité de ces dictateurs sanguinaires à avoir régné sans partage sur deux immenses pays.
Et comme Poutine, il a bénéficié de la bienveillance coupable des dirigeants occidentaux dont l’aveuglement, la crédulité et la naïveté sans oublier la cupidité sont autant de fautes historiques dont on espère ne jamais payer le prix que payent quotidiennement les Ukrainiens.