Il a été plébiscité par plus de 60% dans un sondage des participants comme c’est le cas depuis quatre ans pour être leur leader.
Cette popularité qui dure est évidemment problématique d’autant que l’extrémiste populiste compte se présenter en 2024 à la présidentielle pour un second mandat.
Et il est fort possible qu’il soit désigné par le Parti républicain comme son candidat – ce qui en dit long sur la dérive de la formation de droite qui est de plus en plus de droite radicale et même d’extrême-droite pour une partie de plus en plus importante de ces membres.
Comme en 2016 et 2020, il est fort peu probable qu’il emporte une majorité de voix (il avait été battu par Hillary Clinton de trois millions voix et par Joe Biden de sept millions) mais il existe toujours cette possibilité qu’il s’adjuge une majorité de grands électeurs comme ce fut le cas en 2016 du fait d’un système électoral d’un autre temps et loin des critères démocratiques modernes.
Ce retour aux affaires serait catastrophique pour les Etats-Unis mais aussi pour le monde tant le personnage est capable d’aller au pire du pire.
En l’occurrence de s’allier avec les pro-nazis de son pays dont beaucoup ont participé à la tentative de coup d’Etat de 6 janvier 2021 qu’il avait mis sur pied et de rétablir les liens avec Vladimir Poutine et d’autres dictateurs à travers le monde.
Alors que Joe Biden a réussi à remettre le pays sur les rails tant à l’intérieur avec ses plans de relance qui sont un succès, qu’à l’extérieur avec une OTAN revigorée et une alliance renouvelée des démocraties, le retour de Trump serait une cassure nette dans un environnement international si précaire où la possibilité d’une conflagration planétaire n’est pas à exclure.
Pour l’instant Trump hante nos cauchemars, espérons qu’il ne revienne jamais horrifier notre réel.