Ukrainiens, Géorgiens, Biélorusses, Moldaves, Serbes, Kosovars, Macédoniens, Monténégrins, tous, ils voudraient appartenir à l’Union européenne.
Tout comme… les Anglais selon les derniers sondages dont une majorité regrette le Brexit alors que les Ecossais et les Irlandais du Nord ont été fort mécontents d’en sortir à l’encontre de leur volonté.
Seuls les Norvégiens et les Suisses pour des raisons avant tout égoïstes et quelque peu xénophobes se trouvent bien mieux en dehors.
Oui, pour les peuples agressés et opprimés, l’Union européenne est un formidable espoir.
Mais elle est également un attrait pour tous les Européens qui veulent un continent de paix et de prospérité où le voisin n’est pas l’ennemi mais le partenaire.
Et, pendant ce temps, les peuples de l’Union européenne jouent la fine bouche…
Soyons honnêtes, depuis le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, ils se sont quand même rendus compte de ce qu’une Europe démocratique unie était une force face à la volonté destructrice des totalitarismes.
C’est désolant que ce soit une telle crise qui démontre la nécessité pour les Européens d’être unis pour être maîtres de leur destin et non être des pions manipulés par des puissances extérieures.
L’Union européenne est la plus grande démocratie du monde et serait la première puissance si elle se décidait enfin à être cette entité intégrée.
Première puissance, non pas pour imposer son ordre mais pour diffuser ses valeurs et sa vision d’un humanité pacifique, de rappeler que en son sein, vivent ensemble des ennemis héréditaires d’hier.
En cette époque si troublée, reste que les premiers avocats de l’Union européenne sont bien les peuples qui n’en font pas partie…