Vouloir que le nombre des humains augmente sans cesse est mu par des motivations économiques, sociales, nationalistes, notamment, qui n’ont rien à voir avec notre réelle bien-être.
Trop d’habitants de la planète Terre, c’est évidemment plus de pollution, plus d’épuisement des matières premières, plus de problèmes concernant la pauvreté, la faim et la soif sans oublier les conflits que cela peut engendrer.
Mais, une population en hausse pour un pays, c’est aussi avoir plus de main d’œuvre, plus de consommateurs, plus de cotisants pour les retraites, plus de militaires, en un mot être plus puissant.
C’est donc notre modèle d’organisation mondiale, de développement et de croissance économique, nos visions de grandeur et de force qui sont à remettre en cause afin que nous cessions de nous angoisser d’une augmentation de la population tout en nous craignant une baisse de celle-ci!
Une chose est néanmoins sûre: la hausse sans fin du nombre des humains recèle beaucoup plus de problèmes qu’une stagnation ou une baisse de celui-ci.
Alors, quand le numéro un ou deux des pays les plus peuplés du monde, la Chine, nous apprend que sa natalité est en baisse er qu’elle a «perdu» 850.000 habitants en 2022, nous devons le prendre comme une bonne nouvelle pour l’Humanité entière.
Et les études qui projettent que les Chinois ne pourraient plus être que 587 millions en 2100 contre 1,4 milliards actuellement devraient être accueillies positivement sachant que, comme pour toutes les statistiques venues de Pékin, ce dernier chiffre est sujet à caution, certains estimant qu’il est largement sous-évalué.
Pour conclure, quel que soit la tendance du nombre d’habitants de la planète, haussière ou baissière, nous devrons prendre des décisions fortes pour nous adapter.
Rappelons que si la réforme des retraites est sur la table aujourd’hui en France, c’est dû à la baisse du nombre de cotisants donc à une baisse de la population active et, à terme, une baisse de la population tout court.
Un problème qui touche tous les pays développés et émergents à part peut-être l’Inde qui est plus proche d’une démographie de pays pauvre, ce qu’elle est en réalité.
Dans un monde ouvert et universaliste, il suffirait de jouer par vases communicants sur la population mondiale pour assurer une transition en douceur vers un autre modèle de développement.
Mais nous avons choisi un monde de compétition, de morcèlement et de conflit que nous n’avons jamais maîtrisé et que nous ne maîtriserons jamais provoquant des fuites en avant responsables des pires calamités comme les guerres mondiales et, peut-être, de l’écroulement de la civilisation mondiale.