Comme les fanatiques pro-Trump ont envahi le Capitole le 6 janvier 2021, ceux qui soutiennent le président brésilien Bolsonaro, battu lors de la dernière présidentielle par Lula, ont envahi le 8 janvier les lieux de pouvoir à Brasilia, du parlement au palais présidentiel en passant par la cour suprême.
Comme les extrémistes populistes américains, les séditieux brésiliens ont saccagé ces bâtiments emblématiques de la démocratie.
Tout cela confirme ce que nous et d’autres disons: la démocratie est constamment en danger en ce début de troisième millénaire.
Emmanuel Macron a réagi en affirmant que «la volonté du peuple brésilien et les institutions démocratiques doivent être respectées ! Le président Lula peut compter sur le soutien indéfectible de la France.»
Alors que Joe Biden a décoré voici deux jours pour le deuxième anniversaire de la tentative de coup d’Etat par Trump, les forces de l’ordre du Capitole qui ont résisté héroïquement aux émeutiers, les événements au Brésil sont un rappel du péril existentiel que représente les forces anti-démocratiques pour nos libertés.
N’oublions pas qu’en France, les gilets jaunes qui ont nombre de points communs avec les trumpistes et les bolsonaristes, tentent désespérément de retrouver une dynamique pour tenter de détruire les institutions démocratiques et de semer le chaos dans le pays même si, pour le moment, leur mobilisation fait flop.
Avec l’invasion de l’Ukraine par Poutine, nous avions porté la plus grande partie de notre attention sur les ennemis extérieurs de la démocratie.
Mais n’oublions surtout pas ceux de l’intérieur, ces extrémistes de tous bords et ces populistes haineux qui rêvent de régimes totalitaires.