Les déclarations grandiloquentes et les serments ne valent rien tant qu’ils ne se concrétisent pas en actions.
Comme on dit, les promesses n’engagent que ceux qui y croient…
Bien sûr, dans le cadre d’une conférence internationale sur la biodiversité, ils sont importants, nous sommes une espèce communicante, parce qu’ils fixent les objectifs et les mesures à prendre pour les atteindre.
C’est ainsi qu’à Montréal, à l’occasion de la COP15, les Etats participants sont parvenus à un accord historique pour tenter de préserver la biodiversité de la planète et pour éviter la disparition de nombreuses espèces.
Mais un accord aussi positif soit-il n’est que composé de mots et, en matière internationale, n’est souvent qu’un morceau de papier que l’on affiche mais dont on applique pas ou peu le contenu, surtout si on est une grande puissance dont les intérêts sont en contradiction avec les décisions à prendre.
Dès lors, celui obtenu lors de la COP15 n’est aujourd’hui qu’une potentialité, qu’une volonté virtuelle.
Si l’on dit cela c’est que le précédent en la matière a connu un fiasco quand il s’est agi de le mettre en pratique.
De même pour l’accord de Paris sur le changement climatique dont la plupart des objectifs sont d’ores et déjà obsolètes notamment le principal qui était de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C.
Alors, bien sûr, il faut se réjouir que la communauté internationale prenne des engagements pour sauver l'Humanité d'une catastrophe annoncée mais le seul juge de paix sera leur réalisation effective.
Et c’est loin d’être gagné.