Sommes-nous trop nombreux ou pas assez?
L’un et l’autre!
Oui, nous vivons une véritable schizophrénie démographique.
Huit milliards d’habitants sur Terre, c’est trop pour une planète dont les ressources ne sont pas extensibles à l’infini et qui ne peut donc garantir à tous qu’ils pourront avoir une existence décente et digne.
Un milliard et presque et demi de Chinois mais aussi d’Indiens, c’est trop aussi.
En Chine, un milliard d’habitants vivent encore dans la pauvreté et en Inde c’est encore plus, le pays étant celui qui où l’on trouve la majorité des gens qui meurent de faim.
Sauf qu’en Chine, la baisse de la natalité pose une véritable angoisse aux autorités.
Si la population vieillit, il n’y aura plus assez de gens qui travaillent pour payer les pensions de retraite mais aussi de consommateurs pour faire progresser la croissance.
Cette angoisse existe aussi dans tous les pays les plus développés comme en France où se pose, entre autres, la question de pouvoir payer les retraites – d’où le fait qu’une réforme est absolument nécessaire.
Mais, en même temps, nous ne voulons pas ouvrir nos frontières aux immigrants parce que ce surplus de population risquerait d’appauvrir le pays et de poser, à terme, des problèmes de viabilité.
Actuellement, le seul modèle de développement que nous connaissons, c’est de produire plus pour que l’on consomme plus.
Mais ce n’est pas soutenable ad vitam aeternam même s’il a permis ces révolutions dans nos pratiques qui a élevé le niveau de vie de manière considérable dans les pays riches et qui a permis grâce à l’hygiène et à la médecine de nous offrir une meilleure existence beaucoup plus longue qu’autrefois..
La «décroissance» prônée par certain ne peut marcher dans un seul pays comme le font croire ses adeptes, c’est au niveau mondial que l’on doit inventer une croissance soutenable avec une meilleure répartitions des richesses.
C’est en tous cas la seule façon de résoudre réellement la bombe démographique qui menace l’Humanité soit avec l’augmentation du nombre de Terriens soit avec leur diminution…
Evidemment, l’existence d’une société mondiale pourrait être une solution.
Evidemment.
